En sortant de l’école d’architecture, tout content d’avoir terminé ses cinq années d’études minimum, il y a généralement deux cas de figure. D’abord, il y a ceux qui vont travailler en agence d’architecture. Parce que c’est une évidence pour eux et qu’à vrai dire c’est tout ce pourquoi on nous prépare. À côté, il y a ceux qui sont arrivés jusque-là parce que les études et le milieu les intéressent. Ils n’adhèrent pas nécessairement au travail en agence, qu’importe la raison. Et bien c’est mon cas, et après des premières années post études très variées en expériences, je vous raconte ma réalité de jeune diplômée en architecture, celle de l’auto-entreprenariat. Être architecte indépendant et junior, est-ce que c’est possible ? Dans quelles conditions ? À quoi est-ce que cela correspond d’être auto-entrepreneur dans l’architecture ?
Le grand saut dans le bain du monde du travail
Comme pour beaucoup de formations, le gap entre les études et le travail est immense en architecture. Sur les cinq années amenant au grade de master, les stages obligatoires ne représentent que 3,5 mois. Si on s’en tient à cela, il est évident que nous sommes loin d’avoir vu grand-chose du monde de l’architecture. Bien sûr, on peut multiplier les stages et expériences professionnelles, c’est d’ailleurs une excellente idée, seulement il faut pouvoir le faire.
Financièrement c’est loin d’être évident. Sachez en tout cas, s’il y a des étudiants parmi vous, que se contenter des seuls stages obligatoires vous désavantagera à la sortie de l’école. La concurrence est rude dès le départ. Une partie des études en alternance serait l’idéal pour mieux apprendre les métiers de l’architecture, mais c’est un autre sujet.
J’ai donc, comme tous, été catapultée dans le monde du travail en ayant l’impression d’être totalement novice en la matière. Et cette expérience n’était qu’un stage de fin d’études, que j’avais décidé de prolonger pour justement en découvrir davantage. Cela dit, ayant choisi une toute petite structure, je me suis vue confier des tâches auxquelles je n’étais pas prête et que, dans une grande agence d’architecture, on ne vous donne pas avant des années.
Cela a rendu l’expérience très enrichissante et intéressante. Lorsque la plupart des architectes juniors répètent les mêmes tâches quotidiennement au sein d’une agence, j’avais la chance de mener des projets avec indépendance, rencontrer des clients et bureaux d’études, etc. J’y ai donc appris beaucoup en peu de temps, mais peut-être y ai-je laissé quelques plumes. Quoi qu’il en soit, une fois mon stage terminé et validé, je déclinais leur proposition de collaboration en freelance et m’envolais pour l’Australie.
Pourquoi je me suis lancée en tant qu’auto entrepreneur freelance en architecture?
Après plus d’un an coupée de la France et de l’architecture, bien occupée à crapahuter au pays des kangourous, j’étais bien certaine d’une chose. Rentrer et postuler à des agences d’architecture était la dernière chose dont j’avais envie. D’abord, il y avait cette liberté à laquelle j’avais goûtée, par le voyage, que je ne voulais plus quitter.
La liberté de choisir mon ratio travail/temps libre, celle de ma situation géographique, et celle de ne répondre qu’à moi-même. Ensuite, il y a mon goût pour la nature et celui d’être dehors, je ne pouvais m’imaginer être enfermée dans des bureaux. Enfin, il y a mon éthique, ma vision de l’architecte et de l’impact de construire, que je ne retrouve généralement pas au sein d’une agence d’architecture classique.
Tout cela m’a conduite, fin 2018, à créer mon statut d’auto-entrepreneur en architecture. Pour plus de précisions sur les démarches à effectuer ou le type de missions auxquelles je réponds, je vous invite à consulter l’article sur mon parcours de dessinateur freelance et nomade digital. Cette solution répondait à mon mode de vie itinérant et m’a permis il faut le dire d’arrêter les petits boulots alimentaires pas toujours plaisants ! L’architecture était quand même un milieu que j’aimais, et je découvrais qu’il était possible d’être freelance avec un diplôme d’architecte.
Retour sur mon expérience en tant que dessinateur en architecture freelance
Si j’ai créé ma micro-entreprise en 2018, ayant déjà l’idée du statut d’auto-entrepreneur en tête, c’est en mai 2019 que j’ai réellement lancé mon activité. La crise du covid-19 est ensuite arrivée seulement 9 mois après avoir démarré sérieusement mon affaire. Je reviens donc ici sur les premiers mois, avant que la situation mondiale ne dégénère. Avec un peu de recul maintenant, et malgré avoir lu beaucoup à ce propos, je peux vous raconter les difficultés auxquelles j’ai été confrontée. De nombreux freelances sont également sujets à ce type de situation.
Les premières missions en freelance
Oui j’ai accepté des missions qui ne me réjouissaient pas plus que ça, d’autres où je ne me sentais pas des plus à l’aise. À ce sujet, je dirais qu’il faut savoir jauger ses limites. Il ne faut surtout pas tout accepter, mais attendre la mission parfaite n’est pas non plus la solution.
Pour vous donner un exemple concret, j’ai par exemple au tout début accepté une mission pour des plans d’installations Telecom. A priori, un secteur qui ne m’est pas familier. Seulement le client recherchait avant tout quelqu’un qui connaisse bien le logiciel Autocad. Alors après avoir discuté avec lui, il a pu rapidement me briefer et il s’est avéré qu’il n’y avait rien de très compliqué. Il m’a même recontacté ultérieurement pour d’autres missions.
Tout l’enjeu du freelance débutant est donc de trouver un bon compromis. Celui qui permet de booster son profil et gagner en popularité, mais sans s’égarer et risquer de ne pas bien répondre à la demande.
Tarif dessinateur freelance : proposer le prix juste
S’il y a une chose que j’ai longtemps trouvé difficile, c’est l’estimation juste de son travail en termes de prix. En tant que freelance, il faut savoir rapidement proposer un prix au client par rapport à son projet. Très souvent, on vous demande un devis sans vous communiquer d’informations concrètes. Vous n’avez que quelques bribes à propos de la mission. Et si vous avez le malheur d’en demander davantage, un autre auto-entrepreneur vous aura sans doute doublé.
Lorsque l’on démarre, on peut avoir tendance à brader son travail. On n’a pas vraiment confiance en soi, peu d’expérience et pour se démarquer de la concurrence on peut se dire qu’un tarif alléchant pourra amener des clients. Bien sûr, il y a toujours ceux qui cherchent à payer le moins possible, mais est-ce vraiment avec ces personnes que vous souhaitez travailler ?
Adapter son tarif aux conditions
Un freelance passe du temps à faire de la prospection, il n’a pas la sécurité de l’emploi, il paye des charges, et tout ça, il faut le prendre en compte dans sa tarification. Il ne faut donc surtout pas se baser sur le taux horaire d’un salarié. En plus de cela, il faut apprendre à évaluer le temps de travail. Pour cela, je ne suis pas vraiment fan des sites pour freelances qui fonctionnent avec le système de dépôt public de projet auquel il faut répondre immédiatement avec une proposition tarifaire.
J’essaie toujours de récolter un maximum d’informations sur les besoins du client afin d’établir un devis juste. Cela montre que je suis intéressée et impliquée pour bien répondre à sa demande. Bien sûr, certains choisiront d’accepter directement une proposition qui leur convient et c’est le jeu de la concurrence entre freelances. Votre tarif d’architecte indépendant ou dessinateur freelance doit vous permettre de vivre en tenant compte de toutes les contraintes du métier. Il faut alors considérer tous les éléments de la mission mais également votre comptabilité, prospection et le temps que vous passez à communiquer avec le client avant de démarrer.
Le privilège de pouvoir continuer à voyager tout en travaillant
Une des plus grandes satisfactions à exercer le métier de dessinateur en freelance est celle d’avoir pu combiner projet professionnel et personnel, entre autres le voyage au long cours. Vous êtes d’ailleurs beaucoup à nous contacter à ce propos. Pouvoir travailler tout en explorant le monde, forcément cela en fait rêver plus d’un ! Et même si ce n’est pas toujours évident de gérer l’équilibre entre travail et voyage, si les décalages horaires compliquent les contacts, nous sommes fiers et heureux d’avoir réussi notre pari.
Pour nous, passer nos journées dans un bureau et avoir une routine métro-boulot-dodo est juste impossible, c’est la dépression assurée. Être freelance et faire du télétravail nous permet d’être libres de notre situation géographique et la gestion de notre temps de travail nous appartient, et ça, ça n’a pas de prix.
Des moments compliqués dans la vie d’autoentrepreneur
Si nous sommes globalement contents et fiers de nos activités aujourd’hui, il n’empêche qu’il y a eu, pour chacun de nous deux, des périodes de doute et d’incertitude. Au lancement de son activité, on se demande si cela va fonctionner. Est-ce que les clients vont se montrer ? Va t-on trouver suffisamment de missions ? Puis au quotidien, il y a des moments où l’on n’est pas sûr de soi. Le doute s’installe et on ne peut compter sur personne. On est son propre maître. Il faudra assumer ses décisions seul. Il y a des semaines sans mission, sans rentrée d’argent, et on ne peut compter sur aucun chômage. Ou bien il y a ce projet parfait qui tombe au moment où vous n’aurez pas de réseau pendant 5 jours…
Être dessinateur auto-entrepreneur, c’est déjà gérer beaucoup de problématiques, et si vous rajoutez à cela toute l’organisation et les imprévus du voyage, vous voyez le bazar. Alors oui, être un nomade digital ça peut être génial, mais non, on ne se contente pas de sortir l’ordi en sirotant une noix de coco sur la plage, sachez-le.
Le covid-19 : reflet des limites du freelancing
Si vous avez lu notre article à propos de notre retour de voyage à cause du Covid-19, vous savez que nous avons dû mettre fin brutalement à nos pérégrinations à cause du Coronavirus. Cette période difficile, qui n’est pas vraiment révolue, a sérieusement mis à mal notre quotidien, comme pour la plupart d’entre nous. Si Ben a pu continuer son activité à peu près sereinement, pour ma part c’était une tout autre histoire. En effet, lorsqu’on vous dit qu’être freelance, c’est ne pas avoir la sécurité de l’emploi, vous avez là un bon exemple.
Au tout début de la crise sanitaire, je n’ai pendant plus de deux mois, eu presque aucune rentrée d’argent. Heureusement, il y a eu les aides de l’État dédiées aux auto-entrepreneurs, une vraie chance dans cette situation. Le premier confinement n’a pour autant pas été une période d’inactivité. Entre le démarchage habituel, les recherches d’emploi et de longues réflexions quant à la suite, le cerveau a fusé dans tous les sens. Je crois que pour beaucoup, cette période a permis de prendre du recul sur sa situation et a pu faire naître de nouveaux projets. Avec notre retour brutal en France en prime, c’était l’occasion de repenser mon activité.
L’expérience des entretiens d’embauche en vue d’un contrat salarial en agence
Eh bien oui, aux grands maux les grands moyens. Étrangement, alors que les chantiers se sont arrêtés en France et qu’une crise économique éclatait, les architectes continuaient de travailler, et même de recruter ! A trois reprises donc, j’ai brisé ma routine de confinée pour me rendre à un entretien d’embauche auprès d’agences d’architecture. En pleine crise sanitaire, je ne comprenais pas bien pourquoi un entretien en visioconférence n’aurait pas suffi.
Après des dizaines de candidatures envoyées, j’étais contente qu’on puisse s’intéresser à mon profil. En discussion, cela n’a pourtant pas été évident. Avoir été dessinateur freelance en architecture pendant 1 an ½ ne valait pour ainsi dire pas grand-chose. Gérer son petit business tout en parcourant le monde non plus. Je savais bien que travailler en agence n’avait rien à voir, mais je ne pensais pas avoir autant de mal à faire valoir mon expérience en freelance. Sachez-le, car si votre but est d’intégrer une agence à long terme, mieux vaut ne pas partir comme moi sans un minimum d’expérience en agence au préalable. Pour ma part, ces entretiens m’ont fait voir à quel point être freelance me convenait. J’ai eu un peu de mal à me projeter chez eux.
Au-delà du mode de vie plus contraignant qu’engendre le salariat, j’apporte beaucoup d’importance à l’environnement de travail. Peut-être donc n’ai-je simplement pas ressenti que je pourrais me faire une place auprès de ces agences. Je ne ferme pas définitivement la porte au salariat, mais n’envisage pour le moment pas de quitter mon activité en tant qu’indépendant.
Continuer d’exercer en tant qu’auto entrepreneur
Bien que la crise du Covid ait fortement impacté mon travail sur plusieurs mois, je ne perdais pas espoir. L’activité reprenait peu à peu et dès le mois de septembre 2019 je sentais une nette amélioration de la situation. Hébergés chez notre famille depuis notre retour précipité en France, nous avons pu à ce moment là nous installer sereinement.
Nous avons donc continué chacun notre activité, et l’essor du télétravail semblait être plutôt prometteur pour les affaires. De nouveaux profils de clients émergeaient de cette situation. Mais la crise sanitaire étant loin d’être terminée, je préférais assurer mes arrières. J’ai ainsi commencé à travailler pour un bureau d’études, et l’ingénieur avait accepté que je travaille pour lui en freelance alors qu’il cherchait un employé. Il s’agissait d’un mi-temps donc cela me permettait de continuer mon activité de dessinatrice freelance tout en ayant l’assurance d’un revenu stable.
J’ai finalement arrêté ce mi-temps après deux mois car les missions devenaient de plus en plus nombreuses. Les confinements suivants n’ont heureusement pas trop impacté nos activités.
Dernières nouvelles sur mon activité de dessinatrice en architecture freelance
A l’heure actuelle, c’est à dire juillet 2021, les affaires ont bel et bien repris. Il y a eu bien eu quelques périodes moins productives, mais j’exerce désormais à plein temps dans cette activité de dessinatrice en architecture freelance. C’est aussi ça la réalité de freelance, il faut faire face à une instabilité.
Dans mes derniers articles, je vous présente deux découvertes : un logiciel qui représente selon moi la meilleure alternative à AutoCAD et un logiciel similaire à Archicad. Avec un budget d’auto-entrepreneur, il est très compliqué de dépenser des milliers d’euros dans des licences de logiciel chaque année. C’est pourquoi je me suis tournée vers les logiciels proposés par ZWFRANCE. J’ai ainsi adopté le logiciel DAO ZWCAD pour le dessin 2D et testé ARCHLine comme outil BIM de modélisation 3D.
N’hésitez pas à découvrir mes articles de présentation et à télécharger les versions d’essai gratuites des deux logiciels !
Voilà, comme vous pouvez le constater, il est possible d’être titulaire du diplôme d’architecte et auto entrepreneur malgré un statut de junior. Ce n’est pas rose tous les jours et il y a des périodes très difficiles. Mais le statut d’indépendant et la liberté qu’il procure n’ont pas de prix.
Et de votre côté, qu’est ce que la crise du Covid a changé dans votre vie professionnelle ? Vous êtes plutôt salariat ou freelance dans l’âme ? J’attends vos réactions avec impatience en commentaire. A bientôt !
Ben & Ania sont deux aventuriers amoureux de la nature et passionnés par ce vaste monde qui nous entoure. Quand ils ne sont pas sur les sentiers de randonnées, par monts et par vaux, ils créent du contenu pour les entreprises qui font appel à leurs talents. En travaillant à distance, ils peuvent se permettre de voyager en continu. Pour ça, ils ont choisi Jolly-Jumper, un camping-car Hymer B534 de 1990. Découvrez leurs univers faits de sommets enneigés, de treks loin de la 4G et de feux de camps bien arrosés. Pour ne rien louper, suivez leurs aventures sur ce blog ou via leurs réseaux sociaux !
Bonjour, super cet article ! Un résumé de tout ce qui se passe dans ma tête en ce moment. Accepterais tu de m’écrire un petit mail pour que l’on puisse en discuter? Je suis en 3e année d’archi avec un BTS design d’espace en poche. Pour diverses raisons je pense que c’est le statut le plus adapté à ma vision d’avenir. Mais j’ai peur et j’hésite à me lancer.
Merci en tout cas pour cet article qui parvient à me rassurer partiellement.
Bonne soirée
Bonsoir et merci pour ton commentaire ! Vous êtes de plus en plus nombreux par ici ! Si bien qu’un Ebook à destination de toux ceux dans cette situation est en cours de rédaction… J’en parlerai bientôt 😉 Je t’envoie un petit email ! A très vite.
Ania
Salut ! Qu’est ce que je me reconnais dans cet article et de manière générale dans votre blog ! Je pense me lancer très prochainement en freelance alors j’aurai quelques questions à te poser Ania, j’ai tenté d’envoyer un message depuis la rubrique blog mais j’ai l’impression que ça n’a pas marché… à moins que si ?
A bientôt !
Salut Joanne ! Effectivement on n’a pas reçu de message, c’est à quel endroit que tu as essayé ? On va regarder pourquoi cela n’a pas fonctionné. Autrement je te contacte par e-mail pour que tu puisses me poser tes questions 😉
Bonne journée !
Bonjour Ania,
Merci pour cet article super intéressant. Je suis diplômée d’architecture et HMONP et me lance depuis cette année dans l’aventure de l’auto-entreprise. Si tu as le temps, j’aimerai pouvoir te poser des questions pratiques sur la juridique et les assurances de ce statut. Cela me parait très compliqué et difficile d’avoir des réponses précises…
Merci encore pour ton retour d’expérience!
Bonne journée
Camille
Bonjour Camille,
Merci pour ton commentaire. Malheureusement je ne suis pas HMONP donc la réglementation est différente et je ne saurais pas vraiment te répondre. Pour ma part je suis en fait enregistrée comme dessinatrice donc c’est assez différent. Je suis étonnée qu’on ne vous explique pas tout cela pendant la HMO. Je t’invite donc plutôt à te renseigner auprès de confrères/consœurs HMO ! Bon courage dans ce méli-mélo administratif 😅 a bientôt.
Anne
Salut Ania,
Merci beaucoup pour tout tes retours d’expérience et le temps que tu y passes. En plus d’être passionnant ça donne beaucoup d’idée!
Je me suis mis en Freelance en début d’année après une école d’archi également, plutôt dans le secteur de l’immobilier mais j’aimerais bien revenir vers l’archi et le dessin, mais alors je me pose une question. Comment fais-tu en tant que Freelance pour assumer les licences, en effet ZW Cad est une bonne opportunité. Mais pour Revit/archicad quand on se lance?
Est-ce qu’il vaut mieux refuser les contrats en 3D/BIM pourtant pas mal recherché. Travailler avec une licence irrégulière en ce disant que dans quelques missions on peut se permettre un abonnement ou des jetons Revit ?
J’hésite beaucoup à proposer mes services en 3D au début tant que la demande est plutôt irrégulière, comment t’y es tu prise ?
Merci encore pour tout,
Je te souhaite une belle journée,
Ludo
Salut Ludo ! Merci beaucoup pour ton message ! Qu’est ce que tu fais dans l’immobilier en tant que freelance ? Eh bien écoutes j’ai remplacé Archicad par Archline sur le même principe que ZWCAD pour Autocad. Je te mets le lien de téléchargement du logiciel si tu veux l’essayer : ARCHLine . Je suis actuellement en train de découvrir également le logiciel de rendu associé à ArchLine et j’en ferais un article sur le blog dans quelques temps 😉
Si tu es bon en 3D je pense que ça vaut le coup de le proposer dans tes services! Je te souhaite bon courage ! A très bientôt
Bonjour Ania,
Merci beaucoup pour ton article. Ça a été très enrichissant au moment où j’ai lancé mon auto-entreprise. Et je suis très contente de trouver votre site internet, puisqu’il n’y a pas beaucoup d’architecte freelance qui partagent leur expérience sur le web. Aujourd’hui ça fait quelque mois que je travaille en tant qu’architecte freelance, et j’ai eu quelques missions, mais je voudrais savoir si tu as quelques astuces pour avoir plus de clients ? ou les plateformes qui fonctionnent bien pour notre métier?
Je te remercie par avance,
Très belle journée à toi
Hello ! Merci pour ton petit mot 😉 Alors je n’ai jamais trop aimé démarcher mais au début il fallait bien augmenter ses chances ! Alors cela dépend si tu es inscrite à l’ordre et que tu cherches des clients particuliers ou si comme moi tu n’es pas inscrite et ce sont plutôt des « collaborations » avec agences d’archis ou petits projets privés qui t’intéressent. Dans tous les cas voilà des pistes : le site de l’ordre des architectes (petites annonces et possibilité d’en déposer une), le site jeunesarchi, plateformes pour freelance (coworkees, malt,…), démarchage via email directement pour les agences, bouche à oreille…
Bon courage dans tes recherches !
Bonne soirée 🙂
Salut, je suis Architecte Putherson, je travaillais dans une organisation comme Architecte, c’était pas si mauvais, mais mon contrat a pris fin et je me trouve maintenant en freelance, je trouve que c’est pas trop mal. Ma liberté de travailler à l’heure voulue et de me déplacer quand je veux, où je veux. Je souhaite que les affaires marchent et les clients viennent à flau. Je ne crée pas encore mon Site web
Bonjour ! Oui pour ma part c’est également la liberté d’organisation de vie qui me plait vraiment dans le freelancing. Je te souhaite que cela fonctionne !
Bonjour Ania,
merci pour ce partage d’expérience absolument enrichissant ! Je suis aujourd’hui salarié dans une agence d’architecture (avec une certaine similitude à ce que tu as rencontré à la fin de tes études d’après ce que lis). Diplômé architecte DE depuis juin 2020, l’idée du statut freelancer me gagne de plus en plus avec ses nombreux avantages (et cette liberté en tête de liste), mais avec également son lot de difficulté. Est-ce que nous pourrions échanger plus précisément, surtout sur les questions et les doutes/difficultés du début, si tu en as le temps?
Bonne journée à toi
Bonjour Jérémie, merci pour ton commentaire ! Je t’invite à m’écrire via notre page contact et c’est avec plaisir que je répondrais à tes questions ! N’hésites pas. A très vite !
Bonjour,
conseilles-tu de d’abord créer son statut d’auto-entrepreneur et de trouver des clients ensuite ou l’inverse ?
merci
Salut Olivier ! Si tu as déjà des pistes de clients c’est super mais je te conseille de monter directement ta micro entreprise, cela ne te coûte rien, même si tu restes plusieurs mois sans faire de mission. Tu as besoin de ton Siret pour facturer donc il faut avoir créé sa microentreprise préalablement. N’hésites pas si tu as d’autres questions 😉
Salut Ania, super sujet qui me parle tout particulièrement puisque je suis Architecte DE depuis 2019 et qu’après une première expérience en agence assez peu épanouissante j’ai décidé de faire un virage à 180° degré, mettre un peu l’architecture de côté, aménager un van (on est en plein dans les travaux là!!) pour partir sur les routes et devenir itinérante à temps plein. J’ai une agence qui vient tout juste de me contacter pour une mission d’un mois et j’ai tout un tas de questions qui se bousculent dans ma tête. Si tu as un peu de temps à m’accorder, je serai ravie d’échanger avec toi sur ce sujet ! Belle journée 🙂
Bonjour 🙂
Ah c’est génial ! Nous sommes également en train d’aménager notre camping-car pour reprendre la route 🙂
N’hésite pas à m’envoyer un mail ou plus simple nous contacter sur Instagram pour discuter de tout ça.
Très bonne journée et à bientôt sur les routes qui sait ? 🙂
Bonsoir Ania, merci pour tes partages d’expériences. Je suis architecte de formation et nomade avec ma petite famille. J’hésite à monter mon auto entreprise… Au plaisir de partager sur le sujet.
Bonsoir Charline ! Merci pour ton commentaire ! Ah super, tu travailles déjà en mobile ? Et où êtes-vous en ce moment ? N’hésites pas à m’écrire via notre rubrique Contact si tu veux qu’on discute ! A bientôt.
Bonsoir Ania,
Merci pour ce beau partage d’expérience. Je suis venue en France il y a une année, et je souhaiterai me lancer en freelance, je souhaiterai communiquer avec vous en privé si c’est possible. Merci et bonne continuation.
Bonsoir, tes articles sont vraiment interessants, surtout pour moi. Au fait, je travaille dans une agence d’architecture à Paris et je ne me vois pas salariée sur le long terme. De plus je projette de partir vivre au Canada pour quelques années et ensuite revenir à mon pays natal la Tunisie. En ce moment je suis un peu perdue par rapport à mon avenir professionnel, je commencais à voir les possibilités de travailler a distance et je suis tombée sur votre blog et votre expérience m’intéresse beaucoup ! Est-ce qu’on pourrait en parler en privé ?
Bonjour Emna, je t’ai envoyé un petit mail rapide, n’hésite pas à me poser toutes les questions que tu as en tête !
Bonjour! Je voudrais savoir, où avez-vous trouvé vos premiers projets à dessiner en ligne? Et avez-vous payé aussi les autres charges que celles de l’URSSAF, comme charges patronales à l’agence?
Bonjour Anastasia et merci pour ton commentaire 🙂 Les premières missions c’était via du bouche à oreille ainsi qu’avec des plateformes pour freelance en ligne ; coworkees (maintenant freelance.com), Malt… En tant que micro-entrepreneur les seules charges sont les cotisations à l’Urssaf (qui représente quand même un bon pourcentage du CA). Bon courage !