L’été dernier, nous avons une fois de plus foulé les sentiers de nos chères Pyrénées. Ce qui a changé par rapport à l’année 2020, c’est la possibilité d’explorer le côté espagnol de la chaîne. Nous en avons ainsi profité pour nous offrir un peu de dépaysement en quittant le sol français pour quelques semaines. Le Parc National d’Ordesa et du Mont Perdu est juste de l’autre côté de la frontière et peut en réalité être accessible depuis la France. Pour cette nouvelle sortie en montagne, nous avons opté pour une boucle sur deux jours depuis le versant espagnol. C’est sans doute un des plus beaux secteurs des Pyrénées que nous avons choisi de parcourir et de faire découvrir à nos proches. Et bien sûr à vous maintenant. C’est parti ?
Parc National d’Ordesa et du Mont Perdu
Le parc national d’Ordesa et du Mont Perdu (Ordesa y Monte Perdido en espagnol) se situe donc en Espagne, plus précisément dans la province d’Aragon. Il comprend 4 vallées autour du Mont Perdu (3555m), le 3ème plus haut sommet des Pyrénées. Le parc est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ce qui, vous vous en doutez, lui amène beaucoup de visiteurs tout au long de l’année. Il s’agit néanmoins d’un secteur de haute montagne donc l’affluence touristique est moindre lorsque les conditions hivernales rendent son accès plus difficile. Le lieu reste magnifique en toute saison. Au cours de l’année, les paysages se transforment au rythme du climat montagnard rugueux. Préparez-vous pour en prendre plein les yeux si vous comptez visiter le parc national d’Ordesa et du Mont Perdu.
Règlementation du Parc National Ordesa et Mont Perdu
Comme tout parc ou réserve naturelle protégée, des règles s’appliquent aux usagers. Il est primordial de les respecter pour préserver ces zones sauvages où la biodiversité est riche. Puisque nous parlons d’une randonnée avec nuits dans le parc, il nous semble essentiel de vous partager les règles en vigueur pour le bivouac.
Le parc est divisé en 4 zones, ici il s’agit de la zone Ordesa et le bivouac est toléré au dessus de 2500m d’altitude ainsi qu’autour du refuge de Goritz uniquement. Pour rappel le bivouac dans les Pyrénées, c’est la possibilité de monter sa tente à partir de 19h jusqu’à 8/9h au plus tard. Les gardes espagnols sont réputés assez stricts sur cette règle et ils n’hésiteront pas à vous verbaliser si vous ne la respectez pas. On vous aura prévenu.
Modification règles bivouac Ordesa 2022
La règlementation du parc national d’Ordesa et du Mont Perdu a changé. Depuis le 9 février 2022, le bivouac et le camping de nuit ne sont plus tolérés dans la zone d’Ordesa. Le bivouac dans ce secteur ne sera possible qu’autour du refuge de Goriz, si celui-ci est complet. Vous devrez donc réserver votre emplacement de bivouac auprès des gardiens du refuge, un quota à 90 personnes a été fixé pour la zone de bivouac. Chaque personne ne pourra excéder 3 nuitées consécutives. En 2024, cette limite sera revue à la baisse avec un maximum de 50 personnes.
Pour les autres zones du parc national, les règles de bivouac entre le coucher et le lever du soleil sont les suivantes :
- zone Pineta : autorisé au-dessus de 2550m d’altitude
- zone Escuain : autorisé au-dessus de 1800m d’altitude
- zone Anisclo : autorisé au-dessus de 1650m d’altitude
On vous énonce également ci-dessous les règles d’usage du Parc National d’Ordesa :
- interdiction de faire du feu
- ne pas perturber la faune (bruits et distance)
- emporter ses déchets
- interdit aux chiens en liberté, tolérés si tenus en laisse
- ne pas cueillir de fleurs, fruits, champignons ni ramasser de minéraux
- baignade interdite dans les lacs et rivières
- chasse et pêche non autorisées
Il s’agit des règles de base, très importantes et pourtant souvent bafouées. Certaines relèvent du bon sens, mais il nous semble essentiel de les rappeler pour que l’on puisse continuer à apprécier ces lieux exceptionnels. La faune très riche du parc national d’Ordesa et du Mont Perdu vous permettra très certainement d’observer isards, marmottes, vautours et gypaètes barbus. Ces animaux sauvages doivent absolument être respectés.
Se loger à proximité du parc national d’ordesa
Si vous ne disposez pas d’un véhicule aménagé, vous aurez très certainement besoin de vous loger pour explorer le parc national d’Ordesa et du Mont Perdu. Il s’agit d’une vallée un peu reculée où les options ne sont pas très nombreuses. Il est préférable de réserver à l’avance lorsque vous préparez votre séjour. Pour nous, la question ne s’est pas posée puisque nous dormons dans notre camping-car.
Voici une petite sélection de logements à proximité du parc pour le découvrir sereinement :
Ce petit hôtel 2 étoiles dispose de belles chambres et d’un restaurant très bien noté. Il s’agit d’un très bon point de chute pour explorer le parc national d’Ordesa. En période estivale, vous pourrez vous rendre au départ des navettes à pied depuis l’hôtel, ce qui est très pratique.
Hôtel familial, bon marché et tout confort, l’Hotel Villa de Torla est une autre très bonne option pour un séjour dans les Pyrénées espagnoles. Vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin pour vous reposer entre deux randonnées.
Cette bâtisse traditionnelle en pierre est un très bel hôtel 3 étoiles qui dispose d’une vue magnifique sur le canyon d’Ordesa. L’accueil y est chaleureux et les chambres sont très confortables. De quoi s’émerveiller dès la première soirée dans le jardin.
À seulement 15 minutes de route de l’entrée du parc national d’Ordesa et du Mont Perdu la Casa Galan est un petit hôtel très sympa à l’architecture typique de la région. Jardin, Wifi et tout ce qu’il faut pour se sentir bien vous y attendent.
Randonnée dans le Parc National Ordesa et Mont Perdu
Il existe une multitude de sentiers dans le parc, pour tous les niveaux. Les marcheurs occasionnels pourront se rendre jusqu’à la cascade de Cola de Caballo. Après une belle balade dans la forêt, vous déboucherez sur le plateau, au coeur du canyon d’Ordesa. En longeant le rio Arazas, vous arriverez jusqu’à la fabuleuse cascade, au pied des parois majestueuses du monument géologique.
Les marcheurs plus expérimentés pourront préparer leur sac à dos afin de partir en autonomie sur 2 jours ou plus. Le territoire du parc national d’Ordesa et du Mont Perdu est vaste. Il vous permettra de vous initier aux clavijas pour atteindre la Faja de las flores (Vire aux fleurs). Vous pourrez poursuivre jusqu’au refuge de Goritz et si les conditions sont bonnes, tenter l’ascension du Mont Perdu (3355m). C’était ce que nous avions prévu.
Notre itinéraire pour une randonnée sur 2 jours
De notre côté, le plan initial a été quelque peu modifié du fait d’une météo instable. C’est aussi ça la randonnée en montagne, composer avec les conditions et être capable de s’adapter avant tout pour sa sécurité. Alors on vous met la carte de notre parcours ci-dessous. En bleu l’ascension du premier jour, en jaune la deuxième journée et en rouge la partie que nous avons décidé de ne pas faire. Elle rentrait tout à fait dans les délais prévus, mais nous vous expliquerons plus bas pourquoi nous avons changé nos plans.
Distance | 36 km | Altitude min | 1300 m |
Dénivelé + | 1400 m | Altitude max | 2560 m |
Dénivelé – | 1400 m | Temps de marche sans les pauses | 13 h |
Départ de Pradera de Ordesa
Le départ à pied de cette boucle se situe au parking de Pradera de Ordesa. Si vous souhaitez vous y rendre comme nous pendant la haute saison, c’est à dire de juin à octobre, vous devrez utiliser le service de navette. Un bus a en effet été mis en place pour gérer l’afflux touristique.
Depuis la petite bourgade de Torla-Ordesa, des départs sont effectués toutes les 15/20 min. Il faudra compter environ une demi-heure de transport et l’aller-retour coûte 4,5€ par personne en plein tarif. Cela demande un peu d’organisation, mais vu le nombre de visiteurs cela semble indispensable. A moins de bétonner plusieurs hectares de parc national pour créer du parking… Ceci est une blague bien sûr.
Pendant le trajet vous en prendrez déjà plein la vue. La route monte et s’enfonce dans la vallée d’Ordesa qui crée un canyon absolument splendide. Les falaises immenses sont impressionnantes et plusieurs cirques ponctuent le canyon. De nombreux sentiers permettent d’en découvrir une bonne partie et il y a également pas mal de vias ferratas plus ou moins difficiles pour ceux qui ne souffrent pas trop du vertige. D’ailleurs, on a choisi un parcours avec quelques passages aériens, vous allez voir.
Cirque de Carriata et clavijas de Salarons
Pour cet itinéraire, nous avons été accompagnés par les parents de Ben. Deux jours avant, ils pensaient encore passer une semaine dans les Landes. Le mauvais temps de cet été en France et nos encouragements les ont motivés à venir crapahuter avec nous dans les Pyrénées. On se réjouissait vraiment de partager ce moment avec eux !
Depuis le parking de Pradera de Ordesa situé à 1305m, nous nous sommes donc dirigés vers le cirque de Carriata. Le chemin monte assez raide dans la forêt, puis débouche sur une prairie fleurie au pied du cirque. Les iris bleus et les genets abondent et c’est un régal pour les pupilles. Autour de 2000m d’altitude on arrive sur les premières « clavijas ». Ces barres de fer ancrées dans la roche créent de petits passages de via ferrata. Celles-ci ne sont pas trop difficiles mais peuvent tout de même être impressionnantes pour ceux qui n’ont pas l’habitude. Nous n’en faisons pas souvent, mais un peu d’adrénaline de temps en temps nous fait sentir encore plus vivant ! Un peu de palpitant et quelques pas d’escalade plus tard, nous voilà tous fiers d’avoir traversé ces deux passages avec brio.
Le sentier monte encore assez vigoureusement mais nous voilà déjà bien en hauteur. Nous apercevons d’ailleurs les habitants de ce milieu plus hostile : marmottes et isards, assez peu farouches pour notre plus grand bonheur. Le téléobjectif nous permet de les immortaliser tout en restant à distance. À peu près au même moment, nous trouvons au sol de jolies fleurs blanches. Mais oui, ce sont des Edelweiss. C’est la première fois que nous en voyons et notre banane ne peut être plus proche de nos oreilles.
Faja de la Flores : vue imprenable sur le canyon d’ordesa
Nous atteignons les 2400m d’altitude et bifurquons à droite vers une grande corniche creusée dans la falaise : la vire aux fleurs (Faja de las Flores en espagnol). Ce passage naturel creusé dans la roche quasi verticale est long de plus de 3km. C’est vraiment un endroit exceptionnel, impressionnant, mais qui ne donne pas le vertige puisque le chemin est à plat et pas trop étroit. Il faut tout de même être prudent et ne pas trébucher, car le vide est immense. Il y a du gaz comme on dit. En revanche, la vue est absolument magique sur le canyon. On vous laisse juger par vous-même avec les photos.
Lors de ce cheminement à flanc de roche, nous avons également la chance d’observer de près des marmottes ainsi qu’un tichodrome échelette. Il s’agit d’un petit oiseau qui vit dans les parois escarpées. C’est la première fois que nous en voyons un et ses taches rouges carmin ont tout de suite attiré notre regard. Avec son long bec fin, nous l’observons extraire des insectes des crevasses. Il n’est pas trop farouche mais son battement d’ailes rapides complique la prise de photos.
Bivouac à 2500m dans le Parc National d’Ordesa et du Mont Perdu
La fin de la vire aux fleurs est marquée par le cirque de Cotatuero. Le sentier rejoint la terre ferme, ou plutôt, une prairie qui surplombe le canyon. Nous marchons un peu avant de trouver un bon emplacement pour établir notre bivouac. Nous assistons au coucher du soleil lorsque nous montons les tentes. Le spectacle est magnifique, on en prend plein les yeux et dormir dans un endroit pareil est toujours une expérience unique. Tout le monde est conquis, mais à mesure que la nuit tombe, le vent lui, se lève. Il est déjà tard, nous avalons notre salade de quinoa préparée le matin au camping car et allons nous coucher.
Dégradation du temps
Malgré la fatigue, personne n’aura beaucoup dormi cette nuit-là. Le vent a soufflé vraiment très fort, faisant vibrer bruyamment les toiles de tente. De toute façon, en bivouac, on ne dort souvent pas au mieux, cela fait partie du jeu. En ouvrant les fermetures éclairs, nous avons la surprise de découvrir une fine couche de grésil au sol. Il continue d’ailleurs de tomber. Cela n’était pas du tout prévu mais dame nature fait ce qu’elle veut après tout. Quelques rayons de soleil arrivent tout de même à traverser la brume au petit matin. Nous rangeons le bivouac, buvons un café pour nous réchauffer et nous mettons en marche aux alentours de 7h.
Direction le refuge de Goritz et le Mont Perdu
Pour cette deuxième journée, nous séparons notre chemin avec les parents de Ben. Ils se dirigent vers le refuge de Goritz, où nous les rejoindront après l’ascension du Mont Perdu. Ben avait déjà atteint le sommet l’an passé avec un randonneur alors que j’avais décidé de rebrousser chemin. Cette année, j’étais bien motivée et me sentais en forme pour changer la donne. Mais ça, c’était sans compter sur les aléas du ciel.
Après un peu plus d’un kilomètre, nous nous rendons compte que cela ne va pas être possible, ou du moins, pas raisonnable. Le brouillard épais accompagné de ces petites intempéries rend la navigation assez pénible. Il n’y a pas de visibilité et les sentiers ne sont pas balisés, ni même parfois visibles au sol. Nous pensons qu’il est plus judicieux de rejoindre les parents de Ben pour les accompagner au refuge.
De plus, une masse nuageuse reste bloquée sur le mont Perdu, et ce, tout au long de la journée. Et bien sûr le vent souffle toujours très fort. Monter au sommet dans ces conditions peut ne pas être prudent, et ne représente pas vraiment d’intérêt si c’est pour ne rien voir là-haut. Tant pis, le Mont Perdu ce sera encore pour une autre fois.
Sous le grésil dans le parc national d’Ordesa et du Mont Perdu
Ben et moi rebroussons donc chemin et retrouvons ses parents. Nous leur expliquons la situation et nous dirigeons vers le refuge de Goritz. Nous croisons un groupe de marcheurs qui arrive de la Brèche de Rolland. Ils nous expliquent que la météo est encore pire là-haut. Nous continuons donc, parfois avec quelques erreurs de direction, à avancer doucement dans cette brume. Il faut traverser quelques passages de petite escalade, la roche est mouillée, c’est assez vertical, pas forcément un bonheur sous cette météo. On se dit qu’on a bien fait de rester en groupe.
Après une petite pause café au réchaud pour tenter de nous gagner quelques degrés, on traverse de grandes plaines ouvertes. Une dernière montée et il ne restera que de la pente descendante pour arriver au refuge. Nous ne sommes plus très loin, et à mesure qu’on s’en approche, le temps s’améliore. Ça y est, nous sommes à environ 1km et les nuages se dissipent, nous l’apercevons enfin. Le Mont Perdu lui, est toujours dans la masse blanche. Comme quoi, même en plein mois de juillet, la météo en montagne n’est jamais acquise. Il faut redoubler de vigilance et constamment tenir compte des changements brutaux qui peuvent se produire. Le parc national d’Ordesa et du Mont Perdu n’échappe pas à la règle.
Halte au refuge de Goritz
C’est le milieu de la journée lorsque nous arrivons au refuge. Un petit microclimat épargne cette zone mais le vent froid souffle toujours et nous décidons de rentrer boire un coup et nous réchauffer. Nous en profitons pour faire le point et nous décidons de remettre à une autre fois l’ascension du Mont Perdu. Nous allons profiter d’être réunis et finir cette boucle aujourd’hui au lieu de dormir une nuit supplémentaire. Il aurait fallu rester au niveau du refuge pour bivouaquer, et la météo ne semble pas idéale pour profiter de l’après-midi ici. Après une petite pause et un casse-croûte avalé, nous prenons donc la route du retour par le chemin le plus classique, le long du Rio Arazas.
Retour à Pradera de Ordesa par le canyon
Nous entamons la redescente par une première partie assez pentue. Deux kilomètres environ après le refuge, nous arrivons sur un plateau qui s’ouvre sur le Canyon d’Ordesa. Nous sommes encore en haut de celui-ci, la vue est dingue. Une grande cascade marque le début du canyon. Il est possible à ce niveau de passer par les clavijas de Soaso, mais la fatigue étant déjà présente nous décidons de descendre par le chemin en zigzag. Une fois en bas, il reste un peu plus de 8km et 500m de dénivelé négatif donc une pente douce. Le chemin longe le ruisseau, qui forme à plusieurs reprises de belles cascades. Nous sommes au coeur du parc national d’Ordesa et du Mont Perdu et le bivouac n’est pas possible ici.
C’est un secteur très emprunté par des promeneurs à la journée, il y a beaucoup de monde. Il faut également traverser des troupeaux, et même si les bêtes sont habituées au passage, prenez toujours des distances si vous en croisez. Le long des parois rocheuses, on traverse des forêts et des champs de fleurs avec le bruit de la rivière en toile de fond. Une fois arrivés au parking, il faut reprendre la navette pour retourner au village.
Bilan randonnée au Parc National d’Ordesa et Mont Perdu
Bon, vous l’aurez compris, cette sortie sur deux jours ne s’est pas exactement passée comme prévu, mais ce sont les aléas de la nature ! Et puis on commence à être habitués à changer nos plans en cours de route. Ce parc national d’Ordesa et du Mont Perdu est toutefois une merveille et il y a tant à découvrir. Si le canyon d’Ordesa ne vous suffit pas, vous pourrez découvrir celui d’Ainsa et de Pineta qui forment un trio spectaculaire.
La faune et la flore sont riches, nous avons pu en observer une bonne partie lors de notre séjour avec entre autres des vautours fauves, percnoptères, gypaètes barbus, isards et marmottes. Les paysages sont à couper le souffle et c’est un chouette terrain de jeu pour ceux qui aiment un peu de sensations avec les nombreuses vias ferratas. Petite balade ou grande randonnée, il y a vraiment de quoi faire. Oui oui, nous sommes totalement fans de cet endroit, qui est évidemment victime de son succès par la foule qui s’y rend. Alors on vous demande simplement de profiter du lieu dans le respect de la nature et des autres. Ne laissez derrière vous que des traces de pas.
On espère revenir explorer le parc national d’Ordesa et du Mont Perdu dans le futur. En attendant, vous pourrez retrouver toutes nos randonnées dans les Pyrénées dans la page dédiée. N’hésitez pas non plus à suivre nos aventures sur notre compte Instagram, et à nous contacter si vous avez la moindre question.
Ben & Ania sont deux aventuriers amoureux de la nature et passionnés par ce vaste monde qui nous entoure. Quand ils ne sont pas sur les sentiers de randonnées, par monts et par vaux, ils créent du contenu pour les entreprises qui font appel à leurs talents. En travaillant à distance, ils peuvent se permettre de voyager en continu. Pour ça, ils ont choisi Jolly-Jumper, un camping-car Hymer B534 de 1990. Découvrez leurs univers faits de sommets enneigés, de treks loin de la 4G et de feux de camps bien arrosés. Pour ne rien louper, suivez leurs aventures sur ce blog ou via leurs réseaux sociaux !
Bonjour. Merci pour ton article, j adore !
Je vois que le circuit du 2e jour est bien plus grand sur la carte que celui du 1er. Vous êtes partis vers quelle heure le 1er jour ? Est-ce que tu penses qu’en partant le matin on peut dormir au refuge de Goriz le soir ?
Bonjour Marie, nous sommes partis tôt le matin le J2, c’est largement faisable d’atteindre le refuge de Goriz. Il n’y a pas beaucoup de dénivelé positif le deuxième jour. 🙂
En vous souhaitant une très belle balade dans ce merveilleux coin des Pyrénées.
Bonjour, sur tous les sites officiels il est inscrit que les chiens sont autorisés en laisse. Ce sont les chiens en liberté qui sont interdits.
Bonjour,
Exact je modifie. Cela dit, j’ai cru comprendre qu’ils ne pouvaient voyager que dans une cage dans la soute des navettes.
Superbe article qui me fait revivre une excursion mémorable et donne envie d’y retourner ! Un endroit merveilleux…
Bonjour, savez-vous s’il est possible de dormir sûr le parking d’Ordessa?
En vous remerciant par avance.
Bonjour Marine,
D’après un panneau sur le parking et de nombreux témoignages, il est interdit de dormir sur le parking d’Ordessa. Nous ne l’avons pas fait, mais nous avons laissé le camping-car garé ici plusieurs jours pendant notre randonnée. Nous avions laissé les rideaux ouverts pour que les autorités constatent bien que nous n’étions pas à l’intérieur. C’est dommage parce que le pratique est grand et pratique avant ou après une randonnée dans le parc.
Hello,
Merci pour ce beau partage ! J’aurai aimé savoir s’il était possible de récupérer la trace gpx de votre itinéraire à tout hasard ?
Bonne suite dans vos aventures 🙂
Bonjour Morgane,
Nous fonctionnons à l’ancienne avec une bonne vieille carte IGN version papier et n’avons pas de montre pour récupérer les GPX de nos sorties. Si vous souhaitez emprunter le même itinéraire, le mieux c’est de mettre les points des différentes intersections sur une carte. On utilise l’application maps.me qui permet de faire ce type de préparation et qui fonctionne très bien comme GPS hors ligne à condition d’avoir téléchargé les cartes à l’avance. C’est top en complément d’une carte IGN 🙂
Désolé de ne pas pouvoir vous aider davantage et profitez bien de ce magnifique parc national !