Pour cette nouvelle randonnée dans les Alpes, on vous embarque au coeur du massif des Bornes. Au programme : le lac de Peyre (2108m), le pic de Jallouvre (2408m) et la Pointe Blanche (2438m) en boucle par le col du Rasoir (2260m). Tout ça en partant du célèbre col de la Colombière (1613m), haut lieu du cyclisme et de la randonnée en Haute-Savoie. Cette boucle peut être adaptée selon les goût, la forme physique et surtout l’expérience en haute montagne de chacun. Nous proposerons donc différentes variantes pour que tout le monde puisse prendre du plaisir en toute sécurité. Les montagnards aguerris pourront suivre l’intégralité de notre itinéraire. Pour les novices et ceux qui sont sensibles au vertige, il faudra emprunter l’un des itinéraires adaptés.

Si vous aimez randonner en haute montagne et rencontrer la faune des Alpes, cet article devrait vous être utile. Vous nous suivez ?

Vue sur les montagnes depuis le lac de Peyre
Panorama sur les sommets depuis le lac de Peyre

Randonnée depuis le col de la Colombière

Après avoir récupéré de notre très belle première randonnée en Haute-Savoie (Ascension du Mont Charvin avec nuit de bivouac au lac) nous avons pris la direction du massif des Bornes. Direction le col de la Colombière.

Le col de la Colombière (1613m) est situé dans le massif alpin des Bornes, en Haute-Savoie. Il relie les vallées du Borne et du Fier où se trouvent les célèbres villages du Grand-Bornand, de la Clusaz ou encore de Thônes, avec celle de l’Arve au nord. En période estivale, le col attire de nombreux cyclistes qui se rejouent les étapes mythiques du Tour de France. Pour nous, son principal intérêt réside dans les nombreuses possibilités de randonnées pédestres.

Depuis le col de la Colombière, vous pouvez vous diriger vers :

  • Le lac de Peyre
  • Le col du Rasoir
  • Le lac de Lessy
  • Le Pic de Jallouvre
  • La Pointe Blanche
  • La pointe du Midi

Une étude de la carte topographique et de quelques récits sur le net, nous a décidé de faire une boucle. Nous partirons donc du col de la Colombière et prendrons la direction du col du Rasoir. Une fois en haut du col, direction le passage de la cravate pour atteindre le pic de Jallouvre. Retour au col du Rasoir puis montée à la Pointe Blanche. Au lieu de redescendre par le même itinéraire, nous emprunterons le passage Pellier. Il s’agit d’un raide couloir coté II ou III sur certains topos. Le retour se fera par le lac de Peyre.

Col de la Colombière randonnée
Coucher de soleil depuis le col de la Colombière, départ de cette randonnée

Notre itinéraire : Jallouvre, Pointe Blanche et lac de Peyre

Pour commencer, nous allons vous présenter plus en détail l’itinéraire de notre parcours. Pour ceux qui sont intéressés seulement par un seul segment, nous détaillerons les variantes dans la suite de l’article.

Voici les statistiques de cette boucle au départ du col de la Colombière :

Distance12,5 kmAltitude min1613 m
Dénivelé +1200 mAltitude max 2438 m
Dénivelé –1200 mTemps de marche4h

Le dénivelé englobe la descente du pic de Jallouvre vers le col du Rasoir et la remontée à la Pointe Blanche. N’hésitez pas à consulter notre article explicatif sur le dénivelé pour mieux comprendre cette notion si elle ne vous est pas familière.

Pour visualiser, voici la carte de ce parcours complet.

Voir en plein écran

Vue sur le Mont Blanc depuis la Pointe Blanche

Boucle complète depuis le col de la Colombière

Arrivés la veille au soir, nous avons passé la nuit au col de la Colombière avec notre camping-car. Bien que les places de stationnement ne soient pas parfaitement à plat, ce fut une soirée très agréable. C’est la fin du mois d’août et il fait une chaleur étouffante dans la vallée du Fier. Avec l’altitude, nous trouvons des températures bien plus agréables et sommes en place pour un départ au petit matin.

Col du Rasoir (2260m)

Depuis le col de la Colombière, il faut suivre le sentier qui part vers l’ouest à gauche du restaurant. Au premier virage, rester sur la gauche et suivre le panneau qui indique le col du Rasoir et le pic de Jallouvre. Le sentier qui continue à droite est celui qui mène au lac de Peyre et nous l’évoquerons plus bas. Le chemin grimpe tranquillement à flanc de montagne. Derrière-nous, la vue est déjà spectaculaire et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Vers 1900m d’altitude, on franchit un ressaut qui nous amène face au col du Rasoir. On se retrouve littéralement au pied du mur.

Une harde de bouquetins prend le soleil. Il s’agit de femelles avec les petits de l’année. Ils se dégourdissent les jambes et s’allongent dans l’herbe. C’est notre première rencontre avec les bouquetins des Alpes et ils faisaient partis des objectifs de la journée. Nous avions déjà vu des bouquetins ibériques dans le massif du Montcalm, dans les Pyrénées. Nous attendions avec impatience de découvrir leurs cousins des Alpes ! Pour nous, les rencontres avec la faune sauvage sont des moments très particuliers. Nous pouvons passer des heures à les observer et photographier.

Après une bonne demi-heure à contempler l’insouciance de nos amis caprins, il est temps de se remettre en route. Le pierrier semble long et on se demande un peu par où nous allons bien pouvoir passer. En réalité, le col est plus impressionnant que difficile. Le pente est raide sur certaines sections, mais il n’est pas très long et les 300m de dénivelé positif sont rapidement avalés. Sur la fin, le sentier n’est pas évident à suivre. Il faut passer à droite (en regardant vers le sommet du col).

L’arête est assez effilée mais n’est finalement pas difficile. Certains topos que nous avions lu étaient plutôt alarmistes. Peut-être qu’ils se destinent plus à un public peu habitué à la haute montagne. Le panorama est très joli et les nuages commencent à envahir la vallée. L’atmosphère est vraiment très particulière sur la ligne de crête et nous décidons de nous y arrêter pour prendre quelques photos et manger un morceau.

Pic de Jallouvre (2408m)

Depuis le col du Rasoir, plusieurs options s’offrent à nous. Nous décidons de commencer par le pic de Jallouvre puisque nous pourrons basculer ensuite vers le lac de Peyre depuis la Pointe Blanche. On traverse donc le col dans sa largeur sur l’arête. C’est un vrai régal de jouer l’équilibriste sur cette ligne de crête. Ensuite, nous arrivons au passage de la cravate, souvent annoncé délicat. C’est très certainement le cas en présence de neige étant donné son exposition. Fin août, il n’y avait plus un seul cm de neige donc aucune difficulté. Attention à bien vous renseigner sur les conditions et à ne pas oublier vos crampons s’il reste un névé à cet endroit.

Col du rasoir
Le col du rasoir

Une fois le passage de la cravate franchi, on monte par la face nord. Quelques petits passages nécessitent de poser les mains, mais ils sont très courts et sans difficulté. De ce côté, on aperçoit le lac de Lassy. Il est très joli vu d’en haut et quelques nuages viennent apporter une ambiance menaçante au paysage. Le sommet offre une très jolie vue panoramique sur les vallées environnantes. Le Mont-Blanc nous fait même le plaisir de sortir des nuages.

Là haut, on rencontre un randonneur fort sympathique avec qui nous prenons le temps d’échanger un peu. Ensuite, on se remet en route et on prend le chemin inverse pour revenir au col du Rasoir.

Lac de Lessy depuis le pic de Jallouvre
Lac de Lessy depuis le Pic de Jallouvre

Pointe Blanche (2438m)

La Pointe Blanche est le plus haut sommet du massif des Bornes et du Bargy. Elle trône fièrement au-dessus… des nuages pour le moment. Après quelques minutes d’hésitation, nous sommes optimistes et on décide de tenter le coup. Ça a l’air de se lever. Le sentier n’est pas toujours évident à suivre. Il y a un balisage assez irrégulier et peu visible, mais l’itinéraire reste assez logique. On monte presque tout droit. D’entrée de jeu, il y a un petit pas d’escalade facile qui implique de mettre les mains. Rien de compliqué une fois de plus si vous avez l’habitude, mais peut-être plus difficile à appréhender pour les novices. Si vous n’êtes pas rassuré, prenez votre temps, ou faites demi-tour pour éviter de vous blesser.

Une fois ce passage réussi, il faut monter dans une combe bien raide. Sur la fin, on arrive au sommet de la Pointe Blanche depuis le nord assez tranquillement. Ici, c’est l’heure de notre pose repas. Avant de manger, nous avons tout juste le temps de photographier le Mont-Blanc avant qu’il ne disparaisse pour de bon derrière les nuages. Un randonneur arrive depuis l’est, il a emprunté le passage Pellier. On lui demande ce qu’il en est. Il a trouvé ça plutôt facile à monter, mais ne s’y aventurerait pas en descendant. Bon, on va quand même aller voir. On apprécie particulièrement ces itinéraires un peu engagés qui ne sont pas trop fréquentés. D’autres randonneurs arrivent à leur tour pour déjeuner au sommet. Ils ne se risqueront pas à nous suivre dans le passage Pellier.

Un gypaète barbu nous salue. C’est toujours un immense plaisir de croiser ces rapaces majestueux. Celui-ci nous survole de suffisamment près pour que je puisse lui tirer le portrait. J’ai été chanceux d’avoir mon téléobjectif monté à ce moment là.

Passage Pellier

Il n’y a pas beaucoup de descriptifs sur cet itinéraire sur le web. On trouve bien quelques topos, mais il est difficile de savoir à quoi s’attendre sans le constater de ses propres yeux. Cette curiosité nous anime et nous pousse toujours à explorer des sentiers les plus improbables. Sur la carte IGN, cette section est représentée par une ligne de pointillés noirs qui signifie « passage délicat ». On entame la descente et on se demande bien ce qui nous attend. Après quelques virages dans des graviers instables, on sait que l’altimètre va bientôt devoir chuter.

Du coin de l’oeil, j’entrevois le début du passage Pellier et annonce à Ania qui me précède que nous y sommes. On voit la chaîne décrite dans tous les topos comme pas forcément très sûre. Ania décide d’y aller la première. Après examen et test de résistance, la chaîne à l’air de tenir la route. Nous nous en sommes aidés tous les deux et elle n’a pas cassé. Je ne garanti pas que ce sera toujours le cas pour vous.

Lorsque la chaîne se termine, quelques pas sont un peu délicats. On fait partir quelques blocs et on hurle pour prévenir au cas où quelqu’un serait en dessous. Ça file vite et loin. Ania s’en sort vraiment très bien, mieux que moi, alors qu’elle éprouvait davantage d’appréhension. Comme quoi.

Plus de peur que de mal

En arrivant à la grotte qui contient une croix érigée en l’honneur d’Alexis Pellier qui a ouvert cette voie en 1877, nous avons la surprise de croiser un randonneur ! On s’excuse pour les blocs qui n’ont pas dû passer très loin de lui. Après quelques échanges, il nous annonce la mauvaise nouvelle. « En bas, c’est la kermesse. » Il y a des gens partout et la plupart des règles du bon sens et du civisme sont bafouées. On resterait bien là tiens. On fait une petite pause pour admirer le paysage et profiter des derniers instants de calme avant la tempête. Le plus dur est fait. Le gentil monsieur nous rend la monnaie de notre pièce en faisant partir un énorme bloc qui passera entre Ania et moi.

lac de Peyre

C’était probablement la partie la plus effrayante de tout le passage ! Un casque et un morceau de corde de 10m n’auraient pas été de trop. D’ailleurs, si vous comptez l’emprunter en période estivale, on ne peut que vous les recommander pour assurer votre sécurité.

Lac de Peyre depuis le Passage Pellier

Lac de Peyre (2108m)

La fin du passage Pellier nous mène tout droit au lac de Peyre. C’est un plan d’eau très fréquenté puisque sa randonnée n’est pas très difficile avec 500m de dénivelé positif. Il est situé au pied de la Pointe Blanche et de la Pointe du Midi. En arrivant au bord du lac, nous avons aperçu un bouquetin mâle perché sur la crête juste en dessous de la Pointe du Midi. Impossible pour moi de résister à la tentation de l’approcher discrètement pour le photographier. Ania en ayant assez, elle prend le chemin du retour vers le col de la Colombière.

Lac de peyre randonnée par le pic Jallouvre et la Pointe blanche

Pointe de Balafrasse

Je m’engage donc depuis le lac de Peyre et sa cohue vers la pointe de Balafrasse. Ça fait beaucoup de pointes pour un seul article. Si vous êtes perdus, je vous comprends. Mais avec un œil sur la carte, vous devriez vous en sortir. J’avale les 200m de dénivelé positif avec le téléobjectif monté sur l’appareil. J’aime bien m’augmenter le niveau de difficulté juste parce que je suis excité à l’idée de photographier un animal sauvage. Quand j’arrive sur la crête à proximité de la position initiale du bouquetin, il a disparu. Je scrute les deux versants attentivement, mais il demeure introuvable.

Déçu, je me mets en route pour terminer cette boucle et descendre sur le lac de Peyre. Mes yeux s’arrêtent sur une forme étrange derrière un gros bloc. Il est là. C’est un mâle particulièrement imposant ! Ses cornes sont vraiment impressionnantes de longueur. Il arbore tout un tas de matricules. On dirait presque un sommet de l’Himalaya, ou un sapin de Noël, au choix. Ces bagues permettent aux scientifiques d’identifier et de suivre les bouquetins qui ont été réintroduis dans cette zone. Ils avaient été décimés par une maladie il y a quelques années.

Les bouquetins du lac de Peyre

On m’avait prévenu que les bouquetins des Alpes n’étaient pas farouches. Ceux du lac de Peyre ne le sont vraiment pas pour deux sous. Cela les rend particulièrement vulnérables aux selfies et autres approches pas discrètes. J’ai pris soin de contourner l’animal et de me poster à une quinzaine de mètres de lui, en crête et à plat ventre derrière un rocher.

D’autres randonneurs ne se sont pas donnés autant de mal. Ils l’ont approché plein axe, à quelques centimètres pour se prendre en photo à ses côtés. Il ne faut pas oublier que ces animaux sont sauvages, imprévisibles et surtout, que la présence de l’Homme peut les mettre en danger.

Nous empiétons déjà largement sur leur territoire et sommes responsables de la disparition de milliers d’espèces. On ne va pas s’étaler sur le sujet dans cet article, mais j’étais assez profondément choqué par la dizaine de personnes qui a fait la queue pour avoir sa photo avec le bouquetin.

J’ai finalement abandonné mon ami le bouquetin himalayen, plein de compassion pour son quotidien. En redescendant vers le lac de Peyre, je suis tombé sur une autre harde de mâles. Ils étaient allongés au milieu du sentier. Quelques dizaines de photos plus tard, je me remets en route. En arrivant au lac, je constate que l’affluence a fait ses ravages habituels. Papier toilette, mouchoirs usagés, musique, cris, hurlements… Le cocktail gagnant de la montagne en période estivale.

Retour au parking

J’ai abandonné toute forme de pédagogie de vive voix. Cela me permet de conserver une partie de ma santé mentale et d’échapper aux traditionnelles insultes. La désillusion s’est poursuivie dans la descente. J’ai croisé une bonne dizaine de personnes qui étaient chaussées de manière totalement inadaptée. Les pierres sur le sentier qui mène au lac de Peyre sont glissantes. Elles ont été polies par la forte affluence touristique. Il y avait pourtant des gens en sandales, chaussures « bâteau » et petites tennis de ville. Nous aurions peut-être dû rester à la Pointe Blanche finalement. Ou bien faire demi-tour et rentrer par le col du Rasoir. Cela aurait été dommage pour les bouquetins. Et puis, le lac de Peyre est quand même assez joli, bien que plus photogénique quand on prend de la hauteur.

Pour terminer la randonnée sur une bonne note, un rouge-queue s’est posé sur un bloc juste devant moi. J’avais encore mon téléobjectif monté donc j’ai pu lui tirer le portrait. L’oiseau m’a fait l’honneur de prendre la pose.

Quelle randonnée du col de la Colombière pour quel randonneur ?

Si vous cherchez à préparer votre randonnée depuis le col de la Colombière, voici quelques pistes pour vous aider à choisir.

Lac de Peyre : la randonnée facile

Pour ceux qui n’ont pas l’assurance nécessaire pour s’aventurer sur les sommets mentionnés précédemment à cause des quelques passages aériens, le lac de Peyre est une excellente solution de repli. Depuis le col de la Colombière, il faut plus ou moins heure de montée pour l’atteindre. En prenant à droite à la première bifurcation, vous atteindrez rapidement le Chalet de la Colombière.

Si l’envie vous prend, vous pourrez continuer la balade jusqu’au pied de la Pointe du Midi et faire toute la ligne de crête jusqu’au col de Balafrasse. Vous devriez y voir les bouquetins. Prière de les laisser tranquilles et de profiter de leur présence de loin. Une paire de jumelles dans le sac à dos permet d’observer la faune sans la mettre en danger.

La randonnée du lac de Peyre est familiale. Accessible par un sentier très bien marqué et relativement courte, elle est une très bonne occasion de s’initier à la randonnée. Pour profiter du lac dans le calme, préférez un départ de bonne heure ou en fin de journée avec un bivouac. C’est également un excellent spot pour s’exercer à cette pratique.

Pic de Jallouvre : pour plus de dénivelé

Pour ceux qui ont un peu plus d’ambition et une condition physique qui permet de faire un peu plus de dénivelé, le pic de Jallouvre est parfait. C’est une randonnée qui offre un très beau point de vue sur le Mont-Blanc lorsque le ciel le permet. Vous franchirez le mythique col du Rasoir et pourrez même revenir en faisant une boucle par le lac de Lassy. Cela rajoute quelques kilomètres, mais permet de diversifier les paysages et de découvrir différents environnements. Si vous souffrez du vertige, il ne faudra pas regarder derrière vous pendant la traversée du col du Rasoir.

Boucle complète pour les montagnards

Les randonneurs relativement expérimentés pourront enchaîner sans problème le Jallouvre et la Pointe Blanche. Cependant, le passage Pellier reste relativement impressionnant et nécessite un pied sûr et une bonne confiance dans ses capacités de désescalade. N’amenez pas avec vous quelqu’un qui n’a jamais fait de haute montagne, cela serait vraiment déraisonnable.

Sommet du pic de Jallouvre, randonnée en haute savoie depuis le col de la Colombière

Bilan randonnée lac de Peyre, Jallouvre et Pointe Blanche

Cette boucle était vraiment très sympathique. Le pic de Jallouvre et la Pointe Blanche ont un aspect très minéral, ce qui est assez plaisant à notre goût.

Il y avait pas mal de monde au Jallouvre. La Pointe Blanche, pour sa réputation plus engagée, nous a permis de trouver le calme et la quiétude recherchés. Le passage Pellier est technique, exposé, et il requiert de ne pas être pris à la légère. Si vous ne le sentez pas, il est tout à fait possible de faire demi-tour.

Le lac de Peyre est malheureusement victime de son succès. Il ne s’agit définitivement pas de notre lac de montagne favori, en parti à cause de la fréquentation qui est un critère déterminant pour nous. L’accès facile et la popularité sur les réseaux sociaux sont en partis responsables. On sait pertinemment qu’avec notre blog de randonnée, nous sommes impliqués dans la démocratisation de la pratique. Mais si les gens respectent les règles, la fréquentation ne devrait pas être un problème.

Bouquetin des Alpes en Haute-Savoie au lac de Peyre

Nous militons dans chacun de nos articles et encourageons sincèrement au respect de la nature. La faune sauvage ne doit pas être considérée comme une attraction. Les déchets n’ont pas leur place dans la nature. Les autres randonneurs doivent également être respectés. On ne pose pas sa tente à 50cm d’inconnus, on ne met pas la musique sur une enceinte comme si on était dans son appartement d’étudiant et on ne hurle pas. Si ces petits gestes paraissent simple et anodins, ils correspondent à l’attitude d’une grande quantité de personnes qui ont fréquenté la montagne ces deux dernières années. Ce n’est pas une leçon de morale, juste un rappel des règles du bon sens.

Vous avez des questions sur cette randonnée au lac de Peyre, pic de Jallouvre et de la Pointe Blanche ? N’hésitez pas à nous la poser en commentaire ou à nous envoyer un message sur Instagram.

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