Le Mont Valier culmine à 2838 m d’altitude. Il fait partie des sommets les plus prisés de l’Ariège. Pour l’avoir observé sous toutes ses faces, il figure même parmi nos préférés de toutes les Pyrénées. S’il n’est pas le plus haut du massif du Couserans, il est de loin le plus emblématique. Le Mont Valier est d’ailleurs souvent appelé le Seigneur du Couserans. La randonnée au Mont Valier est un périple mémorable pour lequel les différents paysages sauvages traversés ne vous laisseront pas indifférents. C’est par la voie normale, depuis la Maison du Valier et avec une nuit au refuge des Estagnous (en dehors de la période de gardiennage) que nous avons gravi ce sommet au lever du soleil. On vous invite à découvrir le récit et notre topo pour cette randonnée qui figure parmi les plus belles courses des Pyrénées. Amoureux de la montagne et de belles ascensions, cet article dédié au Mont Valier en boucle est fait pour vous !
Randonnée du Mont Valier : les différents itinéraires
Il existe plusieurs itinéraires pour se rendre au sommet du Mont Valier. Si vous n’êtes pas un alpiniste aguerri, c’est par la voie normale que vous devrez cheminer pour atteindre la croix sommitale. Cette dernière démarre au-dessus du refuge des Estagnous, étape presque obligatoire avant de grimper au Valier. L’itinéraire classique, celui que nous avons emprunté, démarre du parking de la Maison du Valier. C’est un gîte d’étape du GR10 situé à 926 m d’altitude dans la vallée du Ribérot. Une variante, plus longue et plus exigeante, consiste à démarrer du Col de la Core (1395 m). Cette course nécessite de prévoir au moins une voire 2 nuits selon les conditions météorologiques rencontrées et les capacités physiques.
Randonnée Mont Valier sur 2 jours : notre itinéraire
Pour cette première randonnée au Mont Valier, nous avons adopté l’itinéraire le plus classique. Nous avons fait une boucle au départ de la Maison du Valier, une nuit au refuge des Estagnous, le sommet au lever du jour et un retour par le col de Pécouch, l’étang de Milouga et la cabane du Taus. La boucle permet de varier les paysages et apporte beaucoup plus d’intérêt à la randonnée que l’aller-retour. Ça ajoute un peu de dénivelé et de distance, mais si la course est faite sur deux jours, ce n’est pas un problème.
Attention : les fichiers GPX à disposition sur notre site sont soit des relevés de notre montre GPS, soit des tracés réalisés à la main sur l’ordinateur avec un logiciel spécifique. Ils sont disponibles gratuitement à titre indicatif. Leur précision n’est pas infaillible et ils ne doivent donc pas être votre seul repère sur le terrain. Nous nous déchargeons de toute responsabilité vis-à-vis des utilisateurs de ces tracés.
Voici les statistiques de notre randonnée au Mont Valier en boucle :
Distance | 21,5 km | Altitude min | 943 m |
Dénivelé + | 2100 m | Altitude max | 2838 m |
Dénivelé – | 2100 m | Temps total | 4h15 montée au Valier (9,5 km) + 4h retour par col de Pécouch (12 km) |
Notre randonnée au Mont Valier
Le Valier est un sommet qui nous faisait de l’œil depuis longtemps. Nous aurions aimé bivouaquer au sommet, mais notre programme chargé en fin d’été et des blessures nous ont empêchés de nous y rendre avant l’arrivée des premières neiges. C’est mi-novembre que nous avons finalement trouvé le bon créneau pour l’ascension.
Les couleurs d’automne sont à leur apogée dans la merveilleuse vallée du Ribérot. Nous avons prévu crampons et piolet pour les dernières centaines de mètres qui seront enneigées, mais les températures très -trop- douces pour la saison ont fait que la neige portait très bien. Le matériel d’alpinisme est donc resté dans les sacs à dos tout le long de cette randonnée jusqu’au sommet du Mont Valier. Voici le récit de notre sortie sur 2 jours avec une nuit dans le refuge des Estagnous.
Départ de la Maison du Valier
Disposant d’un créneau de 2 jours avec une météo favorable, nous avons décidé d’emprunter l’itinéraire classique pour monter au sommet du Mont Valier. Un départ de la Maison du Valier, qui était malheureusement fermée lors de notre passage. Le parking est très grand, ce qui en dit long sur la fréquentation pendant la période estivale. Seules quelques voitures sont garées le matin de notre départ. La Maison du Valier est un gîte auberge restaurant qui est très utilisé par les randonneurs du GR10. Cet établissement iconique des Pyrénées Ariégeoises est le point de départ de nombreuses belles randonnées, dont celle du Mont Valier.
Le soleil arrive tard dans la vallée du Ribérot. Elle est assez encaissée, et pour profiter pleinement des couleurs d’automne, nous avons pris notre temps. Pour cette première journée, nous n’avons que 7,5 km de marche et 1300 m de dénivelé positif. Inutile de se presser, sachant qu’il n’y aura probablement pas foule au refuge. Depuis la maison du Valier, on se met donc en marche le long du ruisseau. Après environ 1,2 km nous bifurquons à droite pour suivre le cours d’eau (en restant en rive gauche dans un premier temps).
Cascade de Nérech
400 m plus loin, on traverse le Ribérot par l’intermédiaire d’un joli pont en bois. La suite de la montée se déroule dans une hêtraie. Les couleurs flamboyantes de l’automne confèrent une ambiance féerique à la forêt. Notre timing pour cette randonnée au Mont Valier est parfait, les arbres sont magnifiques.
Au 3ème km de marche, on traverse à nouveau le torrent. La pente s’accentue, mais l’atmosphère qui se dégage de cette forêt nous fait oublier le poids de nos sacs et le dénivelé qui augmente. Nous marchons depuis 1 heure quand nous arrivons au pied de la cascade de Nérech. Les précipitations des derniers jours lui confèrent un débit particulièrement élevé. Il n’y a plus de pont pour traverser le ruisseau, heureusement, nous avons nos chaussures d’alpinisme tige haute. Tous les cailloux sont totalement immergés, la prudence est de mise pour traverser et éviter de finir trempé. Aucun pied mouillé malgré le niveau d’eau élevé, défi relevé.
Il est bientôt l’heure de faire une pause pour s’alimenter. Dès qu’on arrive au soleil, on prend le temps de s’assoir et de manger un morceau. Nous sommes à 1600 m d’altitude après 5 km. Nous avons donc gagné près de 700m de dénivelé, soit un peu plus de la moitié de notre objectif du jour. On prend notre pause avec un joli point de vue sur la cascade de la Lauze.
Refuge des Estagnous
On reprend l’ascension après un ravitaillement qui fait du bien. Il fait si chaud qu’on se croirait en été. Le contraste entre le soleil qui tape fort, les arbres oranges et les sommets à peine enneigés est assez inquiétant. Au niveau de la cabane de Caussis, il faut tourner à gauche. Le chemin qui part vers la droite mène à l’étang Rond. Il est possible de se rendre au refuge des Estagnous en passant par-là, mais cela rallonge l’itinéraire.
Le Mont Valier se dévoile enfin. Et au premier plan, on aperçoit le refuge des Estagnous, presque au dernier moment. C’est un soulagement parce que depuis qu’on marche en plein soleil, le poids de nos sacs et le dénivelé accumulé commencent à se faire ressentir. Nous sommes seuls à l’arrivée sur la terrasse du refuge à 2246 m d’altitude. Nous sommes salués par 2 couples de gypaètes barbus et un aigle royal qui nous offrent un ballet artistique d’exception.
Refuge pour randonnée au Mont Valier
Le refuge des Estagnous est une étape presque obligatoire pour monter au Mont Valier. Il est gardé en continu entre le 15 juin et le 28 septembre 2024. Si vous souhaitez y dormir pendant la période de gardiennage, pensez à réserver via le site officiel du refuge. Vous y trouverez les tarifs des nuitées et des repas. Il est également possible de louer une tente auprès des gardiens, ou de bivouaquer à proximité avec votre matériel.
La partie hivernale du refuge des Estagnous est en accès libre pour les randonneurs. Le dortoir se compose de 20 matelas avec 40 couvertures. Il est exposé plein nord, il y fait très froid (1°C à la montre) malgré le beau temps dehors. Des utilisateurs peu consciencieux ont fumé à l’intérieur et laissé leurs mégots. Un comportement intolérable que l’on condamne et déplore vraiment. Ce lieu est laissé à disposition des randonneurs et alpinistes, il est impératif de le laisser dans un état irréprochable pour continuer à en bénéficier gratuitement. Et quel manque de respect pour les prochains qui vont venir y passer la nuit. Nous avons nettoyé et ouvert toutes les fenêtres pour ventiler, mais l’odeur a persisté toute la soirée.
Nuit au refuge des Estagnous
Nouveauté pour l’année 2024, des toilettes sèches ont été installées en cours de saison à l’extérieur du refuge. Très pratiques, elles permettront d’éviter un florilège de papier toilette aux alentours ! Merci à tous les randonneurs qui se rendent au Mont Valier de prendre soin de cet endroit et de respecter les quelques règles de bon sens pour le garder propre.
Malgré le soleil qui se couche, la température à l’extérieur du refuge est plus élevée qu’à l’intérieur. On prend donc notre soupe dehors. Après un coucher de soleil timide, le ciel se teinte légèrement. Ce n’est pas le plus beau, mais on profite tout de même de la chance d’être là, seuls, un lundi soir. La nuit tombe et on rentre pour cuisiner à l’abri du vent qui se lève. Pour partir plus légers, nous avons opté pour des plats déshydratés. Une solution pratique quand on part pour une grosse boucle, qui permet aussi de manger autre chose que des pâtes ou de la semoule.
Après le repas, j’ai réussi à me motiver pour aller prendre quelques photos du ciel nocturne. Le vent, les nuages et les conditions astronomiques relativement peu favorables ont rapidement fait baisser ma motivation. Le réveil est prévu à 5h pour être au sommet du Mont Valier au lever du soleil, donc je n’ai pas traîné.
Ascension du Mont Valier depuis les Estagnous
La nuit dans le dortoir d’hiver du refuge des Estagnous était glaciale. Nos duvets confort 0°C sont vieillissants et n’étaient pas suffisant pour faire face aux températures glaciales de cette partie du refuge. Heureusement, des couvertures sont à disposition. Après un petit déjeuner rapide et le rangement de nos affaires, nous nous mettons en route. Il est 6h et la pénombre est encore totale sur ce versant ouest. Le sentier qui monte au Mont Valier depuis le refuge des Estagnous est bien marqué. Vers 2300 m d’altitude, on rencontre la neige. Il n’y a même pas eu de regel nocturne. Elle porte bien et nous n’avons pas d’utilité à chausser les crampons. Quelques passages légèrement plus étroits sont équipés de mains courantes. Il n’y a pas vraiment de danger en absence de neige, mais il vaut mieux rester prudent.
Col de Faustin
Après une heure d’approche, nous arrivons au col de Faustin (2655 m). Il est situé entre le Mont Valier et le Petit Mont Valier. Depuis le col de Faustin, la pente devient raide. Après une courte pause, on s’attaque à l’ascension finale, dans la face sud du Mont Valier. L’enneigement nous fait perdre quelques fois le sentier, mais le terrain est très facile à naviguer. À l’issue de cette ultime ascension, on débouche sur l’antécime. Un petit col où on aperçoit sur notre gauche, la majestueuse croix sommitale du Mont Valier. Il nous a fallu 30 minutes pour atteindre le sommet depuis le col.
Sommet du Mont Valier
Le panorama au sommet du Mont Valier est grandiose. Le lever de soleil offre un spectacle merveilleux. On savoure chaque seconde de ce précieux moment. À mesure que les minutes défilent, les couleurs changent. Le ciel, d’abord bleu et rosé, prend des teintes orangées. Le soleil perce au-dessus des sommets de l’Ariège et des PO. Les images valent certainement mieux que les mots pour décrire l’atmosphère qui se dégage au Mont Valier pour le lever du soleil.
On reconnait le pic du Tarbesou entre autres. Nous sommes en admiration face au massif de l’Aneto, du Besiberri ou aux autres géants de l’Ariège comme le Maubermé, le Montcalm et la Pique d’Estats. On voit même les crêtes qui surplombent notre maison, et notre emblème local, le pic de Cagire. Les 3000 du Luchonnais comme le Perdiguère, le Maupas ou les Spijeoles sont eux-aussi au rendez-vous.
Mont Valier boucle par le col de Pécouch
Pour le retour, nous avions décidé de faire une boucle par le col de Pécouch et l’étang de Milouga. Cela nous permettait de prolonger un peu le plaisir d’être en montagne, et de ne pas reprendre le même chemin qu’à l’aller. Pour cela, on redescend par le col de Faustin où on prend quelques minutes pour s’alimenter un peu. Fromage et saucisson de la vallée font un casse-croûte de 9h30 totalement approprié dans ce cadre merveilleux. On reprend le sentier en direction du refuge des Estagnous.
En étudiant la carte IGN topographique, nous avions vu qu’il était possible de ne pas redescendre jusqu’au refuge et de bifurquer vers le col de Pécouech à l’altitude 2350 m. Nous économisions ainsi 100 m de dénivelé positif et négatif. Le sentier n’est pas très marqué, mais des cairns permettent de rester à la bonne altitude pour gagner le col sans trop de difficulté. Le col de Pécouech est à 2478 m d’altitude et il domine le refuge des Estagnous tout en offrant une très belle vue sur le Valier.
Étang de Milouga
En descendant par le col de Pécouch, nous traversons le plateau des Lauzets. Il s’agit d’une zone granitique. Sans danger par temps sec, la neige et l’eau qui ruissèle rendent la descente périlleuse. On prend notre temps pour éviter une chute. Après 2 km finalement assez pénibles sur ce terrain dangereux, on arrive au bord de l’étang de Milouga.
On en profite pour faire une pause repas. La chaleur au bord du lac est vraiment déconcertante. Mi-novembre, il fait presque 20°C à 2000m d’altitude. On se rafraîchit le visage et on se remet en route. Il nous reste environ 8 km pour retourner au parking de la maison du Valier. Le sentier monte et descend à plusieurs reprises. On passe devant la très belle cabane de Taus qui offre une vue imprenable sur le Mont Valier. Il reste une ultime montée avant d’attaquer la longue descente (1000 m de dénivelé négatif) vers la maison du Valier.
Retour à la maison du Valier par le GR10
Quelques centaines de mètres après la cabane de Taus, notre sentier rejoint le GR10. Celui-ci arrive du col de Crabère et du magnifique étang d’Ayes. Le chemin est alors plus large, marqué et la descente, malgré la pente raide, est roulante. Le retour dans la hêtraie est un nouvel émerveillement permanent. Les couleurs vives et chaudes des feuilles sur le point de tomber donnent un spectacle dont on ne se lasse pas. En arrivant le long de l’affluent du Ribérot, on se désaltère avec cette bonne eau de source. À cette période de l’année, il n’y a plus de troupeaux en estives donc assez peu de risque à consommer l’eau des torrents comme celui-ci.
Nous rejoignons le parking dans l’après-midi, il est toujours presque vide et nous n’avons pas croisé d’autres randonneurs sur toute la randonnée au Mont Valier ! Ce sera assez difficile à croire pour ceux qui choisissent de faire cette rando en été, mais c’est aussi pour cela qu’on adore la montagne en automne.
Bilan randonnée au Mont Valier
Outre les conditions climatiques très chaudes et la quasi-absence de neige sur les sommets des Pyrénées, cette ascension du Mont Valier était grandiose. Passer deux jours dans cette magnifique vallée du Couserans sans croiser personne d’autre que des gypaètes barbus et aigle royal est une aubaine. La randonnée du Mont Valier ne présente pas vraiment de difficultés en absence de neige et par beau temps. Il faut toutefois noter que c’est une longue course, surtout si on fait la boucle par le col de Pécouch. Presque 22 km tout de même, avec un dénivelé positif total de 2100 m.
Si vous souhaitez effectuer la randonnée du Mont Valier en hiver prenez garde à plusieurs points importants :
- La cascade de Nérech gèle et son contournement dans les barres rocheuses est périlleux. Crampons piolets à minima, c’est un passage particulièrement exposé.
- L’ascension finale est une pente à 45° souvent gelée avant midi
- Conditions nivologiques à surveiller de près avant de se lancer dans une telle randonnée en hiver (bulletin avalanche météofrance)
Logement à proximité du Mont Valier
Pour les randonneurs qui ne sont pas de la région, voici une petite sélection d’hébergements à proximité du départ de la randonnée. Ils vous permettront de profiter du cadre et de la beauté du Couserans sauvage avant et/ou après votre ascension.
L’auberge Audressein est un très beau bâtiment en pierre avec une toiture en ardoise typique des Pyrénées. Situé à Castillon en Couserans, c’est un point de chute très intéressant pour explorer cette partie sauvage de l’Ariège. Il faut seulement 20 minutes de route pour accéder au départ de la randonnée du Mont Valier. Des commerces et restaurants sont à proximité, ce qui permet de passer un séjour merveilleux dans notre belle région.
Situé à Bordes-sur-Lez, à seulement 15 minutes de la maison du Valier, ce B&B est un établissement plein de charme. Maison en pierre avec poutres apparentes à l’intérieur, il s’agit d’un hébergement idéal pour profiter du calme de la montagne. Une piscine permet de se rafraîchir et de se détendre après une longue randonnée au Mont Valier. Les hôtes proposent le dîner et le petit déjeuner, et les retours des nombreux clients frôlent la perfection !
Nous espérons que cet article sur la randonnée au Mont Valier vous aura été utile. N’hésitez pas à nous faire part de vos retours dans les commentaires, et à nous partager votre expérience dans ce merveilleux massif. Si vous ne voulez rien louper de nos aventures dans les Pyrénées, pensez à vous abonner à notre compte Instagram où nous publions régulièrement photos et vidéos de nos randonnées. Ne manquez pas nos derniers articles de randonnées dans les Pyrénées :
Ben & Ania sont deux aventuriers amoureux de la nature et passionnés par ce vaste monde qui nous entoure. Quand ils ne sont pas sur les sentiers de randonnées, par monts et par vaux, ils créent du contenu pour les entreprises qui font appel à leurs talents. En travaillant à distance, ils peuvent se permettre de voyager en continu. Pour ça, ils ont choisi Jolly-Jumper, un camping-car Hymer B534 de 1990. Découvrez leurs univers faits de sommets enneigés, de treks loin de la 4G et de feux de camps bien arrosés. Pour ne rien louper, suivez leurs aventures sur ce blog ou via leurs réseaux sociaux !
superbe ! à quelle période conseillez vous d’y aller ?
Bonjour Juliette, le Mont Valier est envisageable toute l’année en fonction de vos capacités et de votre expérience de la montagne. Si vous n’êtes pas à équipée et habituée à évoluer en conditions hivernales, il vaut mieux y aller avant que la neige recouvre le sommet. La meilleure période est donc la période estivale, entre fin juin et septembre/octobre selon la précocité des premières neiges.