Bienvenue à toutes et à tous sur ce premier article de notre blog de voyage relatant notre nouveau mode de vie : le nomadisme digital. Ici, on vous raconte comment nous avons réussi à devenir digital nomade et à travailler depuis partout dans le monde.
Ce blog s’adresse aux freelances et voyageurs francophones. Son but est de rassembler témoignages, articles, idées et conseils à propos du voyage et du nomadisme digital. Ania et moi sommes également des amoureux de la nature et fervents défenseurs de l’environnement. Par nos articles et nos photos, nous avons à coeur de sensibiliser nos lecteurs à la cause environnementale et à l’écologie raisonnée. Point d’extrémisme ou de grands discours moralisateurs ici. Enfin, ce blog de voyage également permet de parler de nos activités de rédacteur et d’architecte dessinateur en freelance. Elles nous permettent de vivre en suivant notre route. Vous vous intéressez au freelancing et souhaitez devenir digital nomade ? Notre récit devrait vous éclairer un peu sur le sujet !
Qu’est-ce qu’un digital nomade ?
C’est avant tout un concept, ou plutôt un mode de vie. Travailler à distance depuis son ordinateur, où que l’on soit dans le monde, le tout sans lieu de résidence fixe. Le phénomène prend une ampleur considérable avec l’avènement d’internet et du web marketing.
En effet, nous sommes des centaines à chaque année grimper dans le navire du nomadisme digital.
C’est donc nouveau mode de vie appelant à la liberté et la créativité. Il correspond parfaitement à l’état d’esprit des voyageurs au long cours en quête d’indépendance que nous sommes. Contrairement à ce que certains pourraient le croire, être digital nomade ne consiste pas à se prélasser sous les cocotiers d’un pays pauvre au climat agréable. C’est exercer un vrai métier. Simplement, cela ne rentre pas dans le cadre « normal » du travail en salariat.
Alors qui sont ces nouveaux travailleurs indépendants ? La liste est longue et non exhaustive. Il faut que le métier puisse être exercé à distance avec un statut de freelance. Il peut ainsi s’agir de :
- Graphistes
- Rédacteurs
- Traducteurs
- Métiers du design
- Marketing
- Codeurs
- Développeurs
- Journalistes
- Blogueurs
- E-commerce
- Architectes
- Dessinateurs
- Projeteurs
Ils se réunissent dans des espaces de coworking ou préfèrent travailler en indépendance, dans tous les cas, cette nouvelle forme de télétravail séduit de plus en plus d’adeptes.
Transition vers le nomadisme digital
Je m’appelle Benjamin, j’ai 25 ans à l’heure où j’écris ces lignes (mai 2019) et cela fait déjà plus de 2 ans que j’ai pris la route. Pour l’instant sans date de retour prévue (NDLR : cela était sans compter sur l’épisode du Coronavirus).
N’ayant pas suivi de formation ayant de lien particulier avec l’informatique et issu de la communauté scientifique, je ne me pré-destinais pas au nomadisme digital avant de partir.
Cependant, j’ai toujours aimé écrire. Dans un journal de bord ou pour des magazines, qu’importe la boisson, pourvu qu’il y ait l’ivresse comme on dit.
En faire mon métier à plein temps relevait presque de la lubie à première vue. Mais je ne pouvais qu’essayer. Ramasser des fruits ou enchaîner les petits boulots manuels est un moyen de financement à court terme intéressant et enrichissant. Or si ce n’est pas quelque chose qui vous passionne, cela devient vite redondant.
En pleines recherches sur comment mettre à profit mes compétences littéraires, je suis tombé sur cette interview. Et je me suis immédiatement demandé « pourquoi pas moi ? »
Entrée dans le nomadisme digital
C’est ainsi que j’ai démarré la rédaction web en tant que free-lance il y a quelques mois. Depuis le lit convertible de notre camper van en Nouvelle-Zélande, j’ai créé ma micro-entreprise. Dans la foulée, je me suis inscrit sur les plateformes bien connues du registre. Je n’ai pas tardé à décrocher mes premières missions et gagner mon premier salaire de freelance.
Les projets pour débutant, j’entends rédacteurs sans trop de recommandations dû à une prise d’activité récente, ne foisonnent pas. Ils ont même tendance à partir comme des petits pains. Étant à ce moment là à l’autre bout du monde, le décalage horaire ne m’a pas non plus rendu la tâche facile.
Mais avec de la patience et persévérance, les résultats arrivent vite. Je suis désormais moi aussi, un digital nomade. J’écrirai un article relatant mon expérience avec davantage de détails mais pour vous donner une idée, je n’ai plus besoin de ramasser de fruits pour poursuivre le voyage et gagner de l’argent.
Il m’est aussi venu l’idée de ce blog de voyage afin de partager cette expérience et raconter notre long périple sac à dos autour du monde. Il va me permettre de développer encore et toujours mon style d’écriture, recueillir des nouvelles idées et pourquoi pas de créer un lieu de partage pour les nomades digitaux francophones.
Couple de voyageurs freelances
Architecte Diplômée d’État et Dessinatrice, Anne a 26 ans et elle a aussi adopté le statut de nomade digital. Je lui laisse en dire un peu plus sur son histoire. Vous trouverez un aperçu de son style dans la rubrique de son portfolio.
Pourquoi partir pour voyager ?
L’envie de partir me travaillait l’esprit depuis des années, lorsque j’étais encore étudiante. Lancée dans mes cinq années d’études qui me mèneraient au diplôme d’Architecte d’Etat, je ne me décidais pas. Le souhait de terminer mon cursus et l’engagement dans une longue relation amoureuse retardèrent ma décision mais n’atténuèrent pas mon envie.
Ou plutôt besoin, de partir loin, très loin si possible.
Une fois mon projet de fin d’étude terminé, il ne me restait plus qu’un stage à valider pour devenir enfin architecte. C’est à Paris dans une agence d’architecture et d’aménagement intérieur que je le réalisais. Pendant ce temps, ne pouvant convaincre mon compagnon de l’époque, trop épris par sa vie professionnelle, de quitter un temps la France, je développais mon projet de partir en solo.
L’idée était de passer quelques mois dans un pays anglophone pour améliorer mon anglais, qui serait un plus sur un CV de jeune diplômé en recherche d’emploi. Très rêveuse, je pensais tout de suite à l’Australie et l’image que je m’en faisais ; les plages, le désert, les animaux sauvages…
Le grand départ
“ Et si je ne revenais pas ? ” Cette possibilité me traversait l’esprit et sans pour autant y croire, elle me donnait des sensations incroyables. En revenant un peu sur terre, je réservais donc un billet Aller pour Perth, où je resterais 6 mois dans une famille comme fille Au Pair.
Pour mes proches, j’informais un retour entre 6 mois et un an, MAXIMUM. En juin 2016, c’était l’heure du grand départ. Les larmes d’au revoir furent présentes, mais très vites séchées par l’extrême excitation du voyage, tant attendu. Une fois envolée, je n’ai plus voulu faire demi-tour.
Dès les premières semaines, cette aventure m’a ouvert les yeux sur énormément de choses, et à quel point j’avais déjà remis en question ma vie depuis des années.
S’enfuir vers un autre hémisphère a finalement été la façon de tout envoyer valser et commencer un nouveau chapitre.
Devenir nomade digital
Afin de poursuivre notre voyage, je réfléchissais moi aussi à un moyen de gagner ma vie autrement qu’en enchaînant des petits boulots. Mon métier d’architecte je l’aimais, mais je préférais mon indépendance. J’ai commencé à travailler de temps à autre pour mon père qui est perspectiviste, en montant ma micro-entreprise.
Me parlant de ses collaborateurs à l’étranger, je réalisais qu’il était tout à fait possible d’être architecte et de faire du télé-travail.
C’est ainsi que j’ai commencé à démarcher mes premiers – vrais – clients à travers diverses plateformes pour free-lance. Autant vous dire que j’ai très vite adopté ce nouveau mode de vie de digital nomade.
2 ans de nomadisme digital
Voilà comment nous en sommes arrivés ici aujourd’hui. Nos articles sur ce blog, je l’espère, permettront à certains de franchir le pas. Le plus dur, c’est de se lancer.
Après avoir revendu notre van en Nouvelle-Zélande, nous avons pris la direction de l’Asie du Sud Est où nous espérions pouvoir entamer un voyage sans avion.
Vous vous demandez ce que deviennent nos activités aujourd’hui ? Pour Ben, tout roule et il a récemment dressé le bilan d’une année de création de contenu en freelance dans cet article complet. Pour Ania, la crise du Coronavirus aura été plus impactante. Elle livre son retour d’expérience d’architecte junior en freelance dans un petit bilan également.
Ce maudit virus nous aura contraint à adopter un mode de vie plus sédentaire. Installé dans les Pyrénées, nous en profitons pour redécouvrir ce territoire formidable. D’ailleurs, on écrit de nombreux guides de randonnées pour vous donner envie de venir voir ces belles montagnes. Pour 2021, on espère pouvoir remettre les voiles et poursuivre notre route de nomades digitaux.
Vous êtes aussi digital nomade ? N’hésitez pas à partagez votre expérience de ce mode de vie en commentaire ou à nous poser toutes vos questions.
Ben & Ania sont deux aventuriers amoureux de la nature et passionnés par ce vaste monde qui nous entoure. Quand ils ne sont pas sur les sentiers de randonnées, par monts et par vaux, ils créent du contenu pour les entreprises qui font appel à leurs talents. En travaillant à distance, ils peuvent se permettre de voyager en continu. Pour ça, ils ont choisi Jolly-Jumper, un camping-car Hymer B534 de 1990. Découvrez leurs univers faits de sommets enneigés, de treks loin de la 4G et de feux de camps bien arrosés. Pour ne rien louper, suivez leurs aventures sur ce blog ou via leurs réseaux sociaux !
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Bon vent à votre blog fils!
Merci Domi, j’ai pas trop envie de rentrer en France mais les parties de pêche avec toi et toute l’équipe me manquent quand même beaucoup 🙂
[…] très facile d’y obtenir un visa, d’y vivre et travailler. Si vous avez déjà votre activité en ligne, c’est encore mieux. Mais cet article se destine plutôt à ceux qui souhaitent se lancer […]