Notre retour d’expérience après 6 mois de voyage en Nouvelle-Zélande est mitigé. Voici le bilan à la moitié de notre PVT, à la sortie de l’hiver.
Nous voici enfin au bout du tunnel. Après 4 mois à braver le froid, le vent et la pluie, les beaux jours commencent à pointer le bout de leur nez en Nouvelle-Zélande. Et pour être honnête, il était temps ! Après avoir passé deux ans en Australie sans subir de véritable hiver, je dois avouer que nous n’étions mentalement pas prêts. Alors que les arbres fleurissent et que la végétation revêt sa robe printanière, je vais vous raconter un peu le déroulement de notre hiver en Nouvelle-Zélande. C’est l’occasion, après déjà 6 mois dans le pays, de dresser un bilan de ce voyage en Nouvelle-Zélande.
Le temps file à une vitesse incroyable. Le phénomène semble décuplé quand on vit sur la route. Et pourtant, nous avons l’impression de ne pas avoir fait grande chose de ce périple en NZ. Faute à un climat rugueux à cette période de l’année et probablement la mise en place de nos activités professionnelles en parallèle. Si certains se rendent dans les stations de ski pour y travailler et profiter des pistes, ce n’était pas du tout ce qui nous attirait ici. On aime la nature sauvage, plus que les flancs de montagnes rasés de leurs arbres pour y implanter des remontées mécaniques. Découvrez dans cet article, les jobs que nous avons effectués, comment nous avons enchaîné avec nos micro-entreprises et enfin, nos déceptions à propos de ce voyage en Nouvelle-Zélande.
Un an de voyage en PVT en Nouvelle-Zélande permet de goûter à la liberté
Travailler en Nouvelle-Zélande
Après l’achat de notre van et un petit road trip au centre de l’île du Nord incluant quelques randonnées hors des sentiers battus, nos comptes en banque commençaient à crier famine. Nous nous sommes donc mis en quête d’un travail. Le principe pour décrocher un job en Nouvelle-Zélande est le même que pour trouver du travail en Australie. La demande de main d’œuvre est forte pour tout ce qui concerne les emplois saisonniers délaissés par les locaux. Nous avons été très surpris par le ratio de réponses positives que nous avons reçu à la suite de nos candidatures. En revanche, en termes d’argent, ce n’est pas du tout aussi intéressant :
- Le $NZ est plus faible que son homologue australien
- Le coût de la vie est plus élevé
- Le salaire minimum bien plus bas
Nous touchions 18$NZ brut par heure ici contre l’équivalent de 25 en Australie. Nous n’étions donc pas en mesure de mettre beaucoup d’argent de côté. 18$NZ c’est une 10ène d’euros, donc nous gagnions l’équivalent d’un SMIC français. Et avec le coût de la vie relativement cher et un nombre d’heures travaillées hebdomadaire ne franchissant pas souvent les 40, il ne nous restait pas grand-chose à la fin de chaque semaine.
Le fruit picking en Nouvelle-Zélande
C’était le mois de mai, les journées commençaient à raccourcir et les premières gelées matinales n’étaient pas loin. Nous avions plusieurs opportunités entre le ramassage des kiwis, des mandarines et des kakis. C’est pour ces derniers que nous avons opté puisque la paye se faisait à l’heure et que nous avions un bon premier ressenti à propos du patron. Il nous a même permis de rester dormir sur la ferme gratuitement durant toute la saison, en mettant à disposition une pièce avec électricité (frigo, plaques, micro-ondes, bouilloire, toasteur…).
Et si au début la douche solaire de notre van nous suffisait, très vite, il faisait trop froid pour ce mode de toilettage rustique. Nous étions donc contraints d’aller en ville, un moindre mal tout de même.
Après presque 3 semaines, les journées devenaient vraiment interminables. Réaliser la même tâche sans cesse pendant 8 ou 9h de rang est mentalement épuisant. Nous n’étions malheureusement pas au bout de nos peines si nous voulions avoir suffisamment d’argent pour profiter du printemps et de l’été sans nous soucier de notre portefeuille.
Voyage en Nouvelle-Zélande : travailler dans les vignes
À la fin de cette saison des kakis, il fallait repartir dans les démarches pour trouver un nouveau travail. Là encore, nous avions plusieurs opportunités et choisissions d’aller tailler les vignes, toujours logés sur place moyennant 1h de travail quotidien retirée de la paye hebdomadaire. C’était globalement un bon deal.
Le vignoble était localisé dans les environs de Masterton, toujours sur l’île du Nord de Nouvelle-Zélande. Cela fait partie de la Wairapapa Valley, une région viticole assez populaire, du côté de Martinborough, source de milliers d’hectares de vignes. La taille, au début, c’est chouette. Il faisait encore beau et bon et puis on rigolait bien. Mais au bout de quelques semaines, nos mains commençaient à se déformer. L’utilisation de petits sécateurs manuels bon marché 8h par jour laissait des traces. Parfois, on se réveillait la nuit avec des douleurs au niveau des doigts.
Le froid et le mauvais temps commençaient à s’installer. Nous avions tout juste créé nos micro-entreprises et avions en parallèle nos premiers clients. Ania pouvait même se permettre de ne venir dans les vignes que la moitié du temps parce qu’elle avait des commandes de plans à réaliser pour un designer qui lui proposait des missions consistantes. Pour moi, c’était le début de ma carrière de rédacteur, donc je faisais quelques missions provenant de plateformes par-ci par-là quand je n’étais pas trop fatigué du travail dans les champs.
Au bout d’un mois, on a dit stop. Épuisés mentalement et physiquement, on ne pouvait plus continuer. Ces jobs saisonniers dans l’agriculture, cela faisait plus de 2 ans que nous les enchaînions et honnêtement, nous en avions assez. Le manque de considération de certains employeurs, notamment dans notre dernier vignoble, nous a totalement convaincu qu’il fallait qu’on exploite le statut de freelance du mieux que l’on pouvait.
Les gelées matinales étaient monnaie courante dans les vignes en Nouvelle-Zélande
Conseils pour trouver un job en NZ
- Éviter les contracteurs !
Tout comme en Australie, ces pseudos agents qui vous promettent la Lune pour vous gratifier d’un emploi d’esclave, logé dans une maison miteuse et entassés à 10 pour une salle de bain… Tous les voyageurs rencontrés qui ont répondu aux offres de contracteurs l’ont dit « Plus jamais ça ! ». Ne vous faites pas avoir et ignorer les annonces de ces gens peu scrupuleux. Ils prendront de l’argent sur votre dos et les jobs seront dans la majorité pénibles et désagréables.
- Utiliser la plateforme backpackerboard
Elle est gratuite et permet d’avoir accès à de nombreuses annonces dans tous les secteurs. Elle nous a été très utile et chacun de nos emplois a été dégotté ici. Les groupes de backpackers sur Facebook peuvent également être une aide précieuse.
- Lire notre article trouver du travail en Australie et appliquer les conseils de vigilance.
Faire du Woofing en Nouvelle-Zélande
Bon, quitter le job qui nous rendait malheureux, presque dépressifs était une excellente initiative. Mais qu’allions-nous faire ? C’était le mois de juillet et presque toutes les nuits voyaient les températures descendre en dessous de 0. Quand on vit en van, ce n’est pas très confortable. Nous avons donc opté pour le Woofing. Je le rappelle, cela consiste à quelques heures de travail quotidiennes en échange d’un logement et de la nourriture.
Souvent, cela prend place dans des fermes ou propriétés autosuffisantes promouvant les valeurs de la permaculture et le respect de l’environnement. Un excellent moyen de limiter ses dépenses en voyageant, mais surtout d’en apprendre davantage sur la culture locale. L’atmosphère est détendue et cela fait du bien.
Une chambre confortable dotée d’un lit moelleux : on n’en demandait pas plus.
Nous pouvions donc nous concentrer un peu plus sur nos projets personnels et le développement de nos business respectifs. C’est d’ailleurs pendant la 10ène de jours de Woofing que nous avons effectué que nous avons contracté nos premiers clients réguliers et commencé à sérieusement développer nos nouvelles activités. Ainsi nous commencions à vivre pleinement le nomadisme digital. Nous sommes arrivés à un point où nous avions tellement de travail que nous avons dû choisir entre le Woofing et nos missions. Nous ne pouvions malheureusement plus concilier les deux.
Si elle n’a pas duré aussi longtemps que prévu, l’expérience du Woofing en Nouvelle-Zélande nous a fait du bien. Nous avons été super bien traités et nos tâches consistaient simplement en du jardinage et le nettoyage extérieur de la propriété (toiture, terrasses, murs). Rien de bien compliqué ou désagréable en soi, contre un lit bien confortable et des repas copieux, cela valait largement le coup.
Le début du nomadisme digital
Les bibliothèques publiques et les cafés au Free Wifi devenaient nos meilleurs alliés. Nous changions de ville assez régulièrement pour pallier les restrictions de camping gratuit et commencions à voir nos chiffres d’affaires monter. On le rappelle pour ceux qui ne le savent pas encore, Ania exerce en tant qu’architecte dessinateur et je suis rédacteur web.
Probablement notre plus chouette bureau jusqu’à présent. Avec vue sur la mer, qui dit mieux ?
Après un mois à braver l’hiver depuis le canapé-lit de notre van, nous avions besoin d’un peu de confort. Nous avons donc loué une chambre via AirBnb. Avec la météo très capricieuse de Nouvelle-Zélande, c’était vraiment appréciable de se retrouver au chaud.
Nous avons renouvelé l’expérience en arrivant sur l’île du Sud.
Lorsque le temps le permet, nous faisons une petite excursion, parfois sur plusieurs jours. Ce mode de fonctionnement nous a permis de vraiment nous concentrer sur nos projets et développer nos entreprises et surtout, élargir notre réseau de clientèle. À l’heure actuelle, nous sommes basés à Westport, sur la côte Ouest de l’île du Sud et nous apprêtons à retourner vivre dans le van. Les beaux jours sont enfin là et malgré une pluviométrie qui bat des records de volume, les températures sont désormais beaucoup plus clémentes. L’occasion aussi pour nous d’en voir davantage et découvrir ce pays qui nous fascine.
Nos déceptions de ce voyage Nouvelle-Zélande
Beaucoup de voyageurs ou touristes, quand ils parlent de la NZ, font l’apologie de l’écologie et du développement durable. Ils vantent ce pays de nature et la façon dont les kiwis en prennent soin. Je ne sais pas si ces gens ont visité le même pays que nous. Honnêtement je ne pense pas.
Pour nous, bien que nous ayons pris un avion qui a traversé la planète, notre bilan carbone de voyageurs (article qui devrait vous intéresser à ce propos si vous avez lu jusqu’ici) est important. Limiter notre impact, en Nouvelle Zélande, nous parait plus compliqué qu’ailleurs. En cause, l’industrie agro-alimentaire, mais pas seulement. Tous nos gestes du quotidiens, y compris les activités, entrent en compte. Entre gestion des déchets catastrophique et l’omniprésence des grosses franchises de supermarchés aux emballages plastiques individuels à tout va… On se sent un peu perdus. Il nous aura fallu nous immerger au maximum dans la vie du pays pour en découvrir les faces cachés. Pour nous, ce voyage en Nouvelle-Zélande aura été l’occasion de lever le voile sur cette image de pays paradisiaque pour les amoureux de la nature.
Tu n’y es pour rien petit agneau, mais l’agriculture intensive fait de gros dégât sur l’environnement en Nouvelle-Zélande
La déforestation massive
La sylviculture (exploitation des arbres forestiers) est omniprésente sur les deux îles. Nous avons été vraiment surpris et tristes de constater toutes les collines aux allures lunaires, dévastées par des coupes d’arbres récentes. Quand elles n’ont pas encore été rasées, c’est de pins que sont recouvertes ces montagnes. Le pin n’est pas natif de Nouvelle-Zélande. L’homme l’a planté et introduit et il remplace désormais des arbres endémiques. De nombreuses espèces d’oiseaux, elles aussi endémiques, souffrent de cette déforestation au point de se voir menacées d’extinction.
L’industrie du lait en NZ
Les exploitations laitières intensives fourmillent. Impossible de passer à côté des millions de vaches au bord de la route. Parfois entassées dans des enclos tout juste assez grands pour leur volume, elles subissent la traite deux fois par jour. La quantité d’animaux à l’hectare me parait souvent vraiment élevée. Les conséquences de cette industrie sur l’environnement sont sans précédent : les écosystèmes aquatiques souffrent. Les rejets d’effluents issus des excréments de toutes ces vaches sont riches en azote. Ils entraînent des pollutions dites « organiques » et le développement de nombreuses algues dans les rivières néo-zélandaises (eutrophisation). Les impacts sur la vie aquatique sont désastreux et l’état des eaux du pays des kiwis empire chaque année un peu plus.
J’ai choisi une photo sympa pour illustrer l’industrie laitière de NZ. Ces petits veaux de l’année étaient vraiment trop mignons.
Les millions de tonnes de lait produites par la NZ sont d’ailleurs en majorité exportées. Les géants de l’industrie laitière tel que Frontera sont des lobbys très puissants. Tout comme en France, un producteur laitier en Nouvelle-Zélande travaille énormément et ne gagne que peu d’argent.
Les pesticides et l’agriculture
Dans toutes les fermes où nous avons travaillé, que ce soit en Australie ou en Nouvelle-Zélande, la quantité de pesticides employés est hallucinante. Les rangées d’arbres fruitiers sont dépourvues d’herbes grâce au roundup ou autre herbicide surpuissant. La couleur de nos mains et de nos bras après une journée de ramassage de fruits était souvent anormale (sorte de poussière grise qui colle). Cela a largement contribué à notre volonté de mettre un terme à ce genre de boulots. Les exploitations forestières se voient également pulvérisées par de nombreux produits chimiques. Nous avons trouvé de nombreuses annonces d’emploi impliquant la pulvérisation de pesticides dans la liste des tâches à effectuer…
La NZ n’échappe pas à la règle de l’agriculture contemporaine. Maximiser la production est le mot d’ordre de tous les vergers que nous avons arpentés. Seuls les fruits à la forme régulière et répondant aux standards des supermarchés doivent être conservés. Le gaspillage, dès la récolte, est vraiment attristant quand on sait combien de gens meurent de faim dans le monde.
L’agriculture en NZ en quelques chiffres :
- 4.9 millions de vaches
- 20 millions de moutons (40 en 2000)
- 4.7 millions d’habitants
Pour oublier tout cela, rien de tel qu’un tour dans le bush, loin de toute forme de civilisation. Ici, des sources d’eau chaude naturelles après 4h de marche. Une aubaine pour les courbatures et les tracas du quotidien !
La gestion des déchets scandaleuse de la Nouvelle-Zélande
Si vous ne le saviez pas encore, l’écologie est un sujet qui nous tient à coeur. Et les déchets, c’est un autre point qui nous a vraiment effarés. Le retard qu’a le pays en matière de gestion des déchets est absolument hallucinant. Toutes les fermes où nous sommes allés, que ce soit pour travailler, pour visiter ou pour dormir, brûlent ou enterrent leurs déchets. Plastique, carton, bois traité chimiquement, tout y passe. Il n’y a vraisemblablement aucune obligation ni contrôle, les gens font un peu ce qu’ils veulent et ça nous rend malades.
Le AirBnb dans lequel nous restons actuellement est géré par une petite famille qui désire atteindre l’autosuffisance. Cette idée nous a tout de suite séduits. Arrivés sur place, le constat était tout autre. Tous les dimanches, ils accumulent les poubelles dans un grand tonneau métallique. Ils versent un peu de carburant pour faire démarrer le tout. D’immondes fumées noires s’échappent de la barrique. Ce n’est pas vraiment ce que j’appelle se tourner vers l’autosuffisance. Personne ne semble vouloir faire d’effort pour diminuer son utilisation de plastique et ses déchets.
Enfin, les décharges à ciel ouvert comme en Australie sont monnaie courante ici. En sortant un peu des points touristiques, nous en avons découvert quelques-unes. Notamment à proximité d’exploitations minières où vieux matériel, câbles, taule ou déchets du quotidien des travailleurs sont entreposés à durée indéterminée…
Les glaciers de Nouvelle-Zélande n’en ont plus pour longtemps à ce rythme de fonte.
Il s’agit là encore de sujet que nous avons pu découvrir en profondeur en étant en PVT. Lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande d’une durée de seulement quelques semaines, il n’est pas possible de se rendre compte de la situation écologique du pays. Cela contribue probablement à la fausse image renvoyée de la NZ par la communauté des voyageurs. S’installer plus longuement et s’intégrer à la vie locale permet de se rendre compte de toutes ces choses.
Campagnes d’éradications des cerfs et des opossums
Ces espèces ont été introduites en NZ par les colons et le cerf est prisé pour sa viande et surtout ses trophées. Les divers espèces présentes dans le pays se retrouvent souvent sur les murs des salons dans les maisons ou pubs. J’ai rien contre ce petit côté de décoration rustique. Par contre, les campagnes de pulvérisation de 1080, un agent chimique ayant pour but de tuer les animaux, ça me fait réfléchir. Pour son impact sur l’agriculture locale, l’animal est considéré comme nuisible. Un peu aussi sur la végétation native. De là à envoyer des produits chimiques volatils depuis les airs, je pense qu’il y a un monde.
Un pays victime de son succès ?
Même en période hivernale, nous trouvons que le moindre point d’intérêt est envahi de touristes. Certains campements sont complets alors que ce n’est encore que la basse saison. Le flux de personnes qui voyagent en NZ est un peu déconcertante. Beaucoup semblent avoir traversé la planète pour deux semaines uniquement afin d’avoir leurs photos de lieux populaires sur Instagram. Cette forme de tourisme sera le sujet d’un article à part entière.
D’autres formes de tourisme et de voyage en Nouvelle-Zélande nous paraissent totalement irresponsables. Entre les tours en jet boat sur les lacs et rivières et les vols en hélicoptères au dessus des glaciers, j’avoue être sacrément attristé par la mentalité du touriste moyen qui visite le pays. La popularité de ce type d’activités en ces temps dramatiques pour le climat est vraiment déprimante. Les organismes qui dispensent ces services sont également à pointer du doigt, mais si plus personne ne réservent leurs tours, ils arrêteront n’est-ce pas ?
Les offices du tourisme de Nouvelle-Zélande nous ont pour cela choqué. Dans la majorité d’entre eux, impossible de se procurer des cartes ou des renseignement sur des randonnées pédestres autres que les 10 « Great Walks » du pays. Il s’agit pour les non-initiés des 10 randonnées les plus populaires (les plus chères et empruntées). Par contre, vous trouverez des centaines de prospectus pour les vols en hélicoptères au-dessus des glaciers, pour les jet-boats et jet-skis, les croisières de luxe ou les locations de quad. Toutes les activités polluantes (et chères accessoirement) y sont représentées en masse.
Loin des foules aux portes du Parc National de Te Urewera, en route vers l’inconnu dans la forêt primaire.
La NZ est populaire pour des raisons indéniables, mais est-ce que cela ne nuirait pas un peu à l’expérience ? Heureusement, on a fait des randonnées qui ne figurent pas dans les guides du type Lonely Planet ou Guide du Routard. On avait les montagnes pour nous, et étions seuls dans les huts ou sur les sentiers. Cela permet de relativiser un peu.
Le bilan de 6 mois de voyage en Nouvelle-Zélande
Malgré ces déceptions, la Nouvelle-Zélande reste un très beau pays. Nous avons malgré tout été séduit par ses paysages grandioses et n’avons cessé d’être époustouflés. Le road-trip et la vie en van y sont vraiment faciles. De plus, les kiwis sont très accueillants et curieux ce qui rend le partage vraiment facile.
Les parcs nationaux que nous avons découverts étaient magnifiques et il nous tarde de reprendre la route et poursuivre l’exploration. La météo en NZ est probablement la plus grande difficulté dans l’organisation de son séjour. Surtout pour ceux qui ne peuvent pas y rester une année entière. Beaucoup considère le voyage en Nouvelle-Zélande comme le voyage d’une vie.
Et les sandflies alors ?
Bon, nous avons rajouté cette section , mais si vous n’êtes pas encore au courant, la Nouvelle-Zélande abrite des sandflies ! Ces petites mouches vont vous mordre et leur piqûre gratte pendant longtemps. Le meilleur moyen de s’en prémunir ? Restez couvert de la tête aux pieds. Manches longues, pantalon, gants, cagoule… Pour illustrer la situation, sur la côte ouest, lors d’une randonnée de 3 jours loin des sentiers battus, voici la moustiquaire de la tente au petit matin :
Le bruit était si fort que j’avais l’impression qu’il pleuvait. Pour une fois, il faisait beau ! Des répulsifs et des lotions pour soulager les grattements existent, mais honnêtement, la meilleure protection reste la couverture du corps. Si leur présence est désagréable, nous étions au courant et cela n’a absolument pas influencé la note négative de notre bilan.
C’est plutôt la situation écologique qui nous a choqué et déçu. Si elle y est aussi mauvaise, nous avons été davantage conquis par l’Australie.
Les premiers jours de printemps nous ont fait reprendre espoir pour la suite de notre périple en terres maories. Mais nous ne sommes franchement pas passés loin de fuir l’hiver néo-zélandais pour une île au climat plus appréciable !
Vous avez voyagé en NZ ? Qu’avez-vous pensé de tout cela ? Faites nous part de votre ressenti dans les commentaires.
Ben & Ania sont deux aventuriers amoureux de la nature et passionnés par ce vaste monde qui nous entoure. Quand ils ne sont pas sur les sentiers de randonnées, par monts et par vaux, ils créent du contenu pour les entreprises qui font appel à leurs talents. En travaillant à distance, ils peuvent se permettre de voyager en continu. Pour ça, ils ont choisi Jolly-Jumper, un camping-car Hymer B534 de 1990. Découvrez leurs univers faits de sommets enneigés, de treks loin de la 4G et de feux de camps bien arrosés. Pour ne rien louper, suivez leurs aventures sur ce blog ou via leurs réseaux sociaux !
Sympa l’article 🙂
Je rendre aussi d’un PVT en NZ et niveau écologie j’en garde le même souvenir !
Le recyclage c’est une ca-tas-trop-phe. Est ce que tu sais qu’il faut laver soi-même les pots en verres/conserves etc sinon ce n’est pas recyclé?
Aucunes poubelles spéciales pour les piles et les ampoules, j’ai demandé à Noel Leeming ils ne savaient pas ou en trouver (Je vivais à Dunedin quand même). J’ai juste réussi à donner mon vieux tel dans la boutique d’un opérateur mais c’est tout. J’étais dégoutée en partant, moi qui en France avait 6 poubelles différentes (Ordures ménagères – Recyclables – verres – Compost – piles et ampoules – bouchons plastiques). Par contre j’ai trouvé plutôt facile de trouver du vrac (Bin Inn présent dans beaucoup de villes) et des cosmétiques solides/ naturels (si on sait un peu lire les étiquettes). Mon Health 2000 & le mag bio de Dunedin étaient tous 2 bien fournis 🙂
Quand aux élevages il y a des asso animalistes qui montrent que les vaches/moutons ne sont pas s’y bien traités que ça. Peut-être que les élevages en bord de route sont cleans parce qu’il y a du passage mais le reste ? Et même si les animaux sont bien traités, il y a quand même une énorme pollution, énormément de rivière en NZ sont pollués à cause de l’élevage. (comme en Bretagne hein). (je réponds à un des commentaires).
Par contre je crois que je ne serais jamais d’accord sur les fait de dire que la NZ c’est cher xD
Piscine à Rotorua : 3 dollars en heure creuse 3 DOLLARS j’ai jamais vu une piscine en France à 1,5 euros xD / à Dunedin : 6,50, un peu moins avec la carte de 10 entrées (et pour la qualité des piscines c’est top)
Cinéma : 8 dollars à Rotorua, 9 dollars le mardi au cinéma indé de Dunedin (sinon 12 au « gros ciné »). Pour avoir un prix similaire en France il faut être étudiant/chômeur et n’aller que dans des petits cinémas indépendants. (Prix chômeur à La Fourmi à Lyon = 4 euros sinon le pathé/UGC c’est 12 balles : ») )
Cours de danse : entre 10 et 20 dollars l’heure. (les 20 dollars c’est la pole dance et c’est cher partout, les 10 dollars c’est du swing, 41 dollars pour 5 heures de salsa).
Les spectacles dans « la belle salle » à Dunedin n’excèdaient jamais les 50 dollars même pour voir la compagnie nationale de danse. Idem, en France prix similaire SI on est chômeur/étudiant ou qu’on a un abonnement.
Sinon, je bossais 38 heures (un peu plus souvent, rarement au delà de 43) au SMIC dans un café donc une moyenne de 600 dollars la semaine + dej inclus dans mon travail ( café/smoothies gratos). Un loyer à 115 dollars tout compris (y compris : épices, papier toilettes, liquide vaisselle, poudre machine à laver etc). = presque 400 dollars en épargne toutes les semaines. Les gens en France c’est plus de la moitié du salaire qui part dans le loyer, beaucoup plus si tu vis à Paris (je vis à Lyon, donc c’est la moitié). Même à Auckland, les loyers pour les colocs sont à 250/300, c’est tout juste la moitié du smic donc si tu es raisonnable tu t’en sors je pense (je prends quand même en compte que la bouffe est plus cher à Auckland qu’a Dunedin).
Et pour en revenir à Dunedin, dans ma routine il y avait : piscine toutes les 2 semaines, swing toutes les semaines + souvent une autre danse + un spectacle tous les 2/3 semaines (entre 10 et 15 dollars pour de petits spectacles, parfois c’était des shows amateurs donc juste une donation). Je me suis jamais privée à Dunedin. J’ai économisé de dingue + profiter de la meilleure ville culturelle de NZ.
Bref, l’alcool est cher oui [et les yaourts à la coco (T_T)] mais bon, quand on sors pas tous les soirs ça paaaasssse ! Du coup je crois je comprends pas xD
Par contre, je vais aller vivre à Taipei (Taiwan, en PVT aussi) et là je pense je vais douiller sévère, on m’a dit qu’un smic couvrirait à peine mon loyer. ça va être fun x)
Salut Nanou ! Désolé pour le retard dans la réponse, on a eu nos parents en visite pour les fêtes et on profitait de notre road trip en famille 🙂
Je te rejoins sur pas mal des points que tu abordes. J’ai vu les camions poubelle de la ville mettre toutes les différentes poubelles (recyclage compris) dans la même benne …
Les élevages c’est une catastrophe. Et plus le voyage avance, plus on s’en rend compte et ça nous dégoûte.
Le coût de la vie nous paraît cher après 2 années en Australie où les salaires étaient super élevés. Quand on bossait, on était encore tous les deux fumeurs et ça nous plombait pas mal le budget ! Bon, on a arrêté depuis 3 mois mais à $100 le paquet de tabac à rouler, ça devenait sacrément difficile de mettre un peu de côté. Surtout qu’on faisait des boulots pénibles et à 40h par semaine mini, mettre juste une poignée de $ de côté ça n’est pas super motivant. Ton loyer coûtait moins cher que ce qu’on payait pour dormir sur la ferme dans un shed…
On serait carrément intéressé par ton retour sur Taïwan ! Si tu suis le blog, tu verras que notre prochaine étape c’est un tour d’Asie et un retour en France sans avion. Et si cela vaut le coup, on serait prêts à ajouter Taïwan sur la liste haha 🙂
En espérant que tu aies passée de belles fêtes et te remerciant pour cette chouette intervention !
Ben
Bonjour Ben ! Pas de souci pour le retard c’est gentil de répondre.
Ah oui, c’est ce qu’on m’avait dit pour Dunedin, qu’ils mélangeaient tout. Une des pires villes en NZ pour ça. C’est déprimant.
Je sais pas si j’ai eu de la chance ou pas du coup ? Mes potes qui vivaient à l’hostel à Dunedin payaient entre 150 dollars la semaine en dortoir de 4 ou 90/semaine pour poser le van dans le parking. C’est peut être juste Dunedin ? (Après ma coloc était une épave honnêtement :p)
Oui, je ne fume pas, je ne bois pas donc ça passe ^^
Pour l’Asie, pour des comptes insta spécial Taiwan, vous pouvez suivre NiHao taiwan et Taiwan voyage 🙂
Perso, je ne peux que recommander. C’est un pays encore méconnu pour beaucoup d’occidentaux donc pas aussi touristique que l’Asie du Sud-Est par exemple. La Malaisie est plutôt préservée aussi j’ai l’impression.
Bon voyage 🙂
Hello,
Je viens de lire votre article.
Je suis actuellement en voyage en NZ.
Pour 3 mois cette fois.
J’étais déjà venue dans l’île du Nord en 2014 et j’ai clairement eu un coup de coeur pour ce pays.
Cela fait un mois que je suis là et je voyage seule.
J’ai une voiture et je dors soit chez des gens comme couchsurfing par exemple ou en backpackers.
J’ai bien lu tous les côtes négatifs que vous énumérez. Et j’en ai constaté la plupart mais je tiens à y mettre quelques bémols.
Concernant les pins, c’est vrai que c’est navrant de voir la disparition des arbres natifs. Et de tout l’écosystème et l’équilibre qui y sont liés.
C’est d’ailleurs bien moche ces montagnes dévastées. Mais je tenais à dire que c’est un gros marché ici avec également beaucoup d’exportations et c’est replanté après. Certes toujours des pins mais c’est mieux que de laisser comme ça ou de mettre une autre M…
Pour l’industrie du lait, je ne suis pas d’accord avec vous quand vous parlez de la concentration des vaches à l’hectare. Au contraire, je les trouve très à l’aide dans ces grandes étendues. Tout comme les moutons d’ailleurs.
Elles sont simplement rassemblées et sans espace avant de passer à la traite. Puis elles repartent tranquillement dans leurs grands espaces.
C’est d’ailleurs pareil pour les moutons avant la tonte.
C’est vrai que j’ai vu les particuliers et les agriculteurs user et abuser du Roundup sans aucune protection d’ailleurs… Mais j’ai ou dans les journaux que le sujet Roundup était d’actualité ici.
Nous ne sommes pas beaucoup plus en avance en France.
Je suis là hors haute saison et j’avoue que les cars de touristes, notamment les Chinois ou asiatiques, me désespèrent.
J’adore les beaux endroits mais sans personne. Le luxe quoi. Et quand parfois je me trouve sur un site touristique, cela enlève tout le charme de l’endroit. Surtout qu’ils adorent se mettre en scène sur des photos, dans toutes les positions. Bref souvent rien de bien naturel là-dedans et souvent au pas de course.
Pour ma. Part, j’adore bien évidemment les paysages.
Mais ce qui est le plus agréable pour moi, c’est la mentalité des kiwis. J’adore également ce mélange de culture.
Ici pas de sentiment d’insécurité. Je suis allée courir hier, seule, au bord du lac Wanaka. Personne ne klaxonne, ne siffle, ne t’accoste ou ne te déshabille du regard. C’est vraiment très agréable de pouvoir vivre librement sans crainte.
Je sais bien que ce pays n’est pas parfait mais franchement la France non plus… J’avoue que je préfère la mentalité kiwi et cette façon de vivre.
(Heure de fin decole, de travail ou de fermeture des boutiques, possibilité de faire des activités…)
Et même si il y a des aberrations environnementales ici, sachez que le combat est en cours. J’ai eu la chance de rencontrer un Monsieur qui vit à Arthur’s pass et qui est reçu fréquemment à Wellington pour la préservation de la faune et la flore locales.
Voilà, je repars en vadrouille.
Au plaisir de vous lire.
Take care.
Salut !
Tout d’abord je tiens à te remercier pour ton retour d’expérience détaillé et Le partage de ton point de vue qui est très intéressant 🙂
Il n’était pas question ici de comparer la Nouvelle-Zélande avec la France. En fait, l’objet principal de l’article, en partageant les points qui m’ont déçu en NZ jusqu’à présent, c’est de faire prendre conscience aux gens que tout n’est pas forcément comme on l’imagine. Le pays fait toute une auto promotion touristique basée sur le respect de l’environnement et de la nature. Et je suis désolé mais quand on s’y intéresse de près, ce n’est pas du tout le cas. C’est ce qui m’a déçu.
Je ne remets absolument pas en question la gentillesse et l’accueil des kiwis. Je trouve d’ailleurs qu’ils sont beaucoup plus ouverts, détendus et respectueux que nous autres français. Sauf peut être au volant hahaha.
Je sais très bien que le pays parfait n’existe pas, que l’impact 0 sur l’environnement est impossible. Mais pour avoir travaillé dans le milieu en France et m’être penché sur la situation en NZ, je peux te garantir que la situation est loin d’être rose au pays du long nuage blanc.
Voilà, on est quant à nous sur le point de descendre la côte Ouest et on a hâte de voir ce que l’île du Sud a à offrir !
Peut être qu’on se croisera sur la route, ici ou ailleurs.
Excellent séjour,
Ben
Bonjour,
Je vous remercie pour cet article où l’on apprend pas mal de choses. Nous partons avec mon copain pour 1 mois seulement en novembre et c’est toujours rien de lire toutes les différentes critiques sur un pays avant d’y aller. Sur 1 mois, je ne sais pas si on aura l’occasion de se rendre compte de tout cela, mais dans tous les cas on va profiter !!
Par hasard, est-il possible de connaitre le lieu des sources chaudes mises en photo sur l’article ? Je préfère toujours trouver des sources naturelles, où le touriste qui ne veut pas marcher n’ira pas…
Bonne continuation 🙂
Manon
Salut Manon,
Si vous ne venez que pour un mois, vous allez être concentrés sur votre road trip. Ce qui est plutôt une bonne chose puisque ça permet d’avoir un aperçu majoritairement positif.
Comme je le dis dans l’article, les paysages sont absolument splendides en NZ donc vous allez en prendre plein les yeux 🙂
Envoie moi un petit mail pour que je te donne le lieu exact des sources. C’est un lieu pas trop connu qu’on a découvert un peu par hasard, j’ai pas trop envie de le dévoiler publiquement mais ça ne me dérange pas de le partager à quelques personnes !
Je vous souhaite un excellent trip en NZ, peut être qu’on se croisera sur l’île du Sud 😉
Salut,
Chouette retour d’expérience.
J’ai, pour ma part, eu les mêmes déceptions que vous. Et en effet sur le coup je ne comprenais pas trop car on m’avait, à moi aussi, présenté la NZ comme un exemple en écologie. Ah les fausses informations ont encore de beaux jours devant elles … 🙂
Ce qui m’avait beaucoup déçue était également le rapport aux touristes. Je ne vais pas revenir sur le prix de la navette pour rejoindre le début du sentier du Tongariro depuis le parking de fin … Scandaleux et totalement injustifié.
J’avoue que mes souvenirs se sont un peu dissipés depuis, mais d’autres exemples dans le genre m’avait marqué sur le moment.
Bref oui comme partout il y a du bon et du mauvais, et moi je trouve ça bien de savoir identifier les deux pour ne pas se convaincre d’un idéal irréel et le partager à ceux qui ne savent pas, véhiculant ainsi de fausses idées.
À bientôt !
Hello !
Merci pour ce commentaire complet. Les navettes sont effectivement hors de prix et le business fait autour de cet endroit nous dégoûte un peu. On a choisi de faire l’impasse dessus du coup.
C’est clair que tout n’est pas noir ou blanc. Je m’étais faussement imaginé que la NZ était le pays parfait, c’était basé sur des retours d’expériences d’amis, de blogs, de reportages… Mais au final, et avec du recul, on comprend qu’il n’y a pas de pays parfait 🙂
C’était très sympa d’avoir ton commentaire, ça nous a permis de découvrir un très chouette blog qu’on ne manquera pas de consulter pour les visites de nos prochains pays ! 🙂
A plus !
Ben
Hellow 🙂
Je pense que vous vous étiez mal informé sur le pays car il est bien connus que la Nouvelle-Zélande est connus pouur ses moutons et vaches ( exploitation deviande et de lait ).
Il est connus que la Nouvelle-Zélande est connus comme iles volcanique = terre volcanique c’est à dire que certaines montagne sont rocailleuse , ,sans abres, sèche.Dans le musée, à Wellington, j’ai trouvé qu’ils ont bien expliqué tout le phénomène des arbres de pins et pleins d’autre chose par rapport à leur politique qui reste avant gardiste sur beaucoup de point vus par rapport à notre cher Europe.
Bref, je pense que tout pays a ses qualités et ses défauts.
Dommage que vous avez retenus plus le négatifs que le positif. Peut-être que le mauvais temps a joué.
Ensuite, je pense qu’effectivement le pays est victime de son succès.
Et pour pouvoir en profiter réellement il est mieux d’y rester un an 🙂
Que soit en Australie ou Nz on trouve des Instagrammeurs et des blogueurs qui ne sont que là pour la photo ou l’article.
Après tout ça, j’espère que vous allez pouvoir apprécier un peu plus grâce au températures qui augmente 🙂
Chloé
( belge étant en PVT depuis décembre 2018 en Nz)
( qui a été déçue de l’Australie)
Salut Chloé !
Merci pour ce très chouette retour. Les moutons et les vaches oui, mais je ne m’étais pas renseigné sur la politique agricole du pays, qui me semble loin d’être avant gardiste.
Pour ce qui est des pins, je n’ai pas visité le musée de Wellington, on a tendance à fuir un peu les villes. Mais ça m’a pas mal choqué.
J’ai insisté sur le négatif parce que la NZ c’est un pays que j’attendais depuis longtemps qui m’a toujours attiré. Je me suis probablement fait un petit mythe à ce sujet et j’avais des attentes un peu trop élevées.
Comme tu le dis, le meilleur est à venir niveau météo, et on va clairement tout faire pour en profiter au maximum. On compte bien rester jusqu’à la fin de notre visa.
On n’a par contre pas trop été déçus par l’Australie. On a lié des relations vraiment très fortes avec des australiens dans des petits coins de campagne et ça a fortement influencé notre ressenti. Et les attentes étaient peut être moins élevées étant donné la popularité du pays ces dernières années on savait à quoi s’attendre. Niveau écologie c’est clair que l’Australie n’est pas mieux. Les mines, centrales à charbon tout ça … 😔
Vu que tu as fait un peu le même parcours que nous, tu pars où ensuite ? 🙂
Ben & Ania