Nous avons passé plusieurs mois en Nouvelle-Zélande entre mars 2019 et janvier 2020. Titulaires d’un PVT (Permis Vacances Travail) nous avons été en mesure de vivre une immersion totale au pays du Long Nuage Blanc. Entre petits boulots, road trips, randonnées et visites culturelles, on vous propose de découvrir le quotidien de notre voyage en Nouvelle-Zélande sans filtre. C’est un retour d’expérience probablement différent de ce que vous aurez pu lire sur d’autres blogs puisqu’il vient directement du cœur et n’est pas juste une éloge du pays des Maoris. Cet article est donc le bilan de notre voyage de près d’un an en Nouvelle-Zélande avec notre ressenti sur le pays, basé bien évidemment sur notre expérience personnelle. Si vous préparez un voyage en Nouvelle-Zélande et que vous avez lu partout qu’il s’agit d’un pays « vert » peuplé de gens amoureux de l’environnement, cet article est peut-être fait pour vous
Peut-on être déçu d’un Voyage en Nouvelle-Zélande ?
Contrairement à une grande partie des voyageurs qui se rendent en Nouvelle-Zélande pour un road trip de quelques semaines, nous avons expérimenté la vie dans le pays. Nous avons travaillé plusieurs mois et vécu au contact des kiwis. Cette expérience particulièrement permet d’obtenir une vision avec un prisme différent de celui du simple touriste qui ne fait que visiter des lieux les uns après les autres. Cela permet notamment de se rendre compte de choses difficilement perceptibles depuis l’extérieur.
On le dit donc clairement dès le début de cet article, la Nouvelle-Zélande a été source de nombreuses déceptions pour nous. Et ce ne sont ni le climat rugueux de l’hiver, ni la présence des sandflies assoifées de sang qui ont rendu notre voyage beaucoup moins intéressant que prévu. Parce que comme beaucoup de voyageurs, nous avions une vision assez idéaliste de la Nouvelle-Zélande avant de venir faire notre PVT. Comme beaucoup, nous pensions qu’il s’agissait d’un pays qui adopte de nombreuses mesures pour protéger la biodiversité, où les citoyens se sentent proche de la nature et sont engagés pour l’environnement. Que nenni. Les habitants de Nouvelle-Zélande ont un bilan carbone individuel annuel assez élevé (6,7 t de CO2/hab/an contre 4,74 t en France). Que ce soit bien clair, on ne jette clairement pas la pierre aux néo-zélandais ici, mais on fait simplement un état des lieux de la réalité, qui diffère de ce que nous avions pu lire sur certains blogs avant notre voyage.
À la question : peut-on être déçu d’un voyage en Nouvelle-Zélande, la réponse est oui. Mais, cela dépend avant tout de vos attentes. Si vous avez conscience qu’il ne s’agit pas d’un pays parfait et que le vert des pâturages vendus sur internet n’est pas naturel, alors vous pourrez certainement échappé à l’amère déception qui nous a beaucoup touchés.
Le ressenti de notre voyage en Nouvelle-Zélande
De nombreux voyageurs et touristes font l’apologie de l’écologie et du développement durable en Nouvelle-Zélande. Ils décrivent le pays comme proche de la nature et affirment que les kiwis prennent soin de leur biodiversité. Je ne suis pas sûr que ces gens ont visité le même pays que nous. Honnêtement, je ne comprends pas sur quoi ils se basent pour donner des affirmations aussi erronées.
Avant de recevoir des attaques ad hominem, je tiens à préciser que nous sommes pleinement conscients d’avoir traversé la planète en avion et de l’impact d’un tel acte sur notre bilan carbone. Notre voyage remonte à plus de 5 ans maintenant, à une période où ces questions qui sont à nos yeux aujourd’hui existentielles, ne l’étaient pas autant. Nous avons d’ailleurs décidés de ne plus prendre l’avion après ce voyage en Nouvelle-Zélande, et nous ne l’avons pas repris depuis notre retour à cause du Coronavirus en mars 2020.
Nous avons été en mesure de mesurer certains aspects de la Nouvelle-Zélande uniquement parce que nous étions en immersion totale dans le pays. Cela dit, affirmer qu’un pays est « vert » ou à tendance écolo après y avoir passé 3 semaines à aller d’un point d’intérêt à un autre ne nous semble absolument pas fondé ou pertinent. Pour vous aider à y voir plus clair, nous allons passer en revue les différents points qui nous ont choqué pendant ce voyage. Ils permettent de lever un peu le voile sur ce pays dont l’image est paradisiaque selon des « amoureux de la nature ».
La déforestation massive
Que ce soit sur l’île du Sud ou l’île du Nord, la sylviculture (exploitation forestière) est omniprésente en Nouvelle-Zélande. Nous avons été surpris et assez tristes de constater le nombre impressionnant de coupes rases. Ces collines aux allures lunaires ne font vraiment pas rêver, surtout quand on sait ce qu’il advient des arbres dans le pays. La politique forestière de Nouvelle-Zélande est simple : couper tous les arbres natifs, les remplacer des pins européens à croissance rapide, couper à nouveau, envoyer les troncs en Chine pour qu’ils soient transformés en meubles, importer les meubles et les vendre aux kiwis. Les pins européens remplacent petit à petit les arbres endémiques. De nombreuses espèces d’oiseaux natifs et endémiques souffrent de la déforestation massive et se retrouvent menacés d’extinction, comme le kiwi emblème du pays.
L’industrie du lait en Nouvelle-Zélande
Source de revenu figurant parmi les principales du pays, le lait s’est beaucoup développé en Nouvelle-Zélande ces dernières années. Difficile de passer à côté des millions de vaches laitières au bord de la route, parfois entassées dans des enclos tout juste grand pour les accueillir. La quantité d’animaux à l’hectare dépasse bien souvent le raisonnable. Ces pratiques ont des conséquences désastreuses sur l’environnement avec une pollution organique sévère des milieux aquatiques. Les rejets d’effluents issus des excréments des vaches sont très riches en azote. Ils entraînent une pollution de l’eau avec un développement algal très important dans de nombreuses rivières néo-zélandaises. Cela porte préjudice à la vie aquatique d’eau douce et va jusqu’à dégrader la qualité des écosystèmes marins.
Ce qui est paradoxal, c’est que les millions de tonnes de lait produites en Nouvelle-Zélande sont majoritairement exportées. Les géants de l’industrie laitière comme Frontera sont des lobbys très puissants qui ont la main mise sur les pratiques agricoles.
Pesticides et agriculture
Dans beaucoup des fermes où nous avons travaillé en Australie et en Nouvelle-Zélande, la quantité de pesticides utilisée est hallucinante. Les ranges d’arbres frutiers sur plusieurs kilomètres de linéaires sont dépourvus d’herbe grâce au Round Up. Nos bras enduits d’une sorte de poussière grise après une journée de ramassage de fruits en disent long sur les produits utilisés. Les annonces pour les offres d’emploi précisent souvent qu’il est nécessaire de pulvériser des pesticides dans la liste des tâches à effectuer. Les pratiques agricoles dans les fermes en Nouvelle-Zélande nous ont paru totalement en désaccord avec l’image internationale du pays ! Maximiser la production est le mot d’ordre de toutes les exploitations visitées. Le gaspillage dans la récolte à cause des standards des grandes surfaces est également un aspect triste et choquant quand on sait combien de gens meurent de faim dans le monde.
Pour vous donner une idée de la situation agricole en Nouvelle-Zélande, le pays compte autant de vaches que d’habitant (4,9 millions de vaches et 4,7 millions d’habitants) et dénombre pas moins de 20 millions de mouton (contre 40 millions en 2000).
gESTION DES DÉCHETS
Vous l’aurez compris, l’écologie est un sujet qui nous tient à cœur. La gestion des déchets en Nouvelle-Zélande nous a beaucoup choqué. Le pays avait beaucoup de retard lors de notre voyage en 2019/2020. Toutes les fermes où nous avons travaillé et certains hébergements où nous avons dormi brûlaient et enterraient leurs déchets. Plastique, carton, bois, tout y passait. Un Air BnB où nous avons passé quelques semaines était géré par une famille qui se disait « viser l’autosuffisance ». Chaque dimanche, ils regroupaient leurs déchets plastique dans un grand tonneau métallique et y mettaient le feu. Au lieu de réduire leurs achats de nourriture emballée, ils se contentent d’arroser d’essence les emballages et de contempler l’épaisse fumée noire qui résulte de leur combustion.
En sortant des itinéraires touristiques, nous sommes tombés sur de nombreuses décharges à ciel ouvert. Pays d’écolo qu’ils disaient. Pire, un ami à nous travaillait dans un centre de « tri » des déchets pendant son voyage en Nouvelle-Zélande. Il nous a affirmé que tout les déchets, issus des différentes poubelles de tri, étaient finalement mélangés dans le même trou pour être enterrés ensemble.
Il s’agit là encore de sujet que nous avons pu découvrir en profondeur en étant en PVT. Lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande d’une durée de seulement quelques semaines, il n’est pas possible de se rendre compte de la situation écologique du pays. Cela contribue probablement à la fausse image renvoyée de la NZ par la communauté des voyageurs. S’installer plus longuement et s’intégrer à la vie locale permet de se rendre compte de toutes ces choses.
Campagnes d’éradications des cerfs et des opossums
Les cerfs ont été introduits en Nouvelle-Zélande par les colons pour sa viande et les trophées (têtes avec de gros bois à installer au-dessus de la cheminée). Les différentes espèces de cerfs présentent dans le pays peuvent être admirées dans les salons des maisons ou des pubs pendant le voyage. Nous n’avons rien contre ce petit côté de décoration rustique. Il y a en revanche une pratique concernant les cerfs qui mérite d’être connue du grand public. Les campagnes de pulvérisation de 1080. La majorité des touristes qui vient pour un voyage en Nouvelle-Zélande n’en a jamais entendu parler.
Il s’agit d’un agent chimique qui est pulvérisé par hélicoptères et qui a pour but de tuer cerfs et opossums, deux espèces dites invasives introduites par l’Homme en Nouvelle-Zélande. Le cerf est considéré invasif pour son impact sur l’agriculture, notamment parce qu’il mange l’herbe des vaches, elles aussi introduites. Il dégrade aussi des plantes natives, mais très certainement moins que la culture du pin et l’élevage intensif, les deux plus gros facteurs de déforestation.
La Nouvelle-Zélande est-elle victime de son succès ?
Même en plein hiver, nous avons trouvé que le moindre point d’intérêt était rapidement envahi de touristes. Certains campements étaient complet dès la mi-journée en basse saison. Le flux de voyageurs en Nouvelle-Zélande est assez déconcertant. Outre l’impact assez considérable de traverser la planète pour 2 semaines, les activités pratiquées sur place par certains touristes sont désastreuses. Entre les tours en jet-boat sur les rivières et lacs et les vols en hélicoptères pour aller faire le zouave sur les glaciers, j’avoue être sacrément attristé par la mentalité du touriste moyen qui visite le pays. Pire encore, le manque de remise en question vis-à-vis de l’impact environnemental de tous ces gens qui se défendent par « et toi, tu es venu à la nage en Nouvelle-Zélande ? ».
Bien sûr, les organismes qui font la promotion et qui dispensent ces activités sont à pointer du doigt ! Mais le consommateur dispose d’un pouvoir non-négligeable pour changer les choses.
Les offices du tourisme en Nouvelle-Zélande sont les premiers points de réservation pour ces activités destructrice de la planète. Le plus choquant ? Nous avons eu beaucoup de mal à nous procurer des informations sir les randonnées pédestres autres que les 10 Great Walks du pays dans plusieurs offices. Par contre, il y a des centaines de prospectus pour les vols en hélicoptères, les jet-boats, le jet-ski, les croisières de luxe et la location de quads.
À l’heure où les glaciers fondent, une place considérable est allouée aux activités polluantes.
La Nouvelle-Zélande est une destination populaire pour des raisons indéniable. Elle dispose d’espaces naturels incroyables malgré un impact humain de plus en plus conséquent. Mais est-ce que ce surtourisme ne finira pas par nuire à l’expérience ? Nous avons réussi à trouver des randonnées qui ne figurent pas dans le Lonely Plat ou le Guide du Routard. Sur ces sentiers, le calme et la solitude règne. À l’inverse, si vous vous rendez dans la Hooker Valley, au Tongariro Alpine Crossing ou au point de vue sur le Mont Taranaki, c’est un défilé de touristes en jean-baskets qui s’amassent tous au même endroit, pour prendre inlassablement la même photo que les autres.
Organisation de notre voyage en Nouvelle-Zélande
En 2019 lorsque nous sommes arrivés à l’aéroport d’Auckland après 2 ans en Australie, nous n’avions pas encore nos activités professionnelles à distance. Nous avions donc besoin de travailler dans des entreprises locales pour financer notre voyage. Ce n’est qu’en deuxième partie de notre visa que nous avons développé nos micro-entreprises pour travailler en freelance et ne plus être dépendant des visas de travail pour voyager à long terme.
Si comme nous vous souhaitez faire un PVT en Nouvelle-Zélande, vous aurez probablement besoin de remplir votre compte en banque à un moment donné. Nous allons donc commencer cet article bilan par notre retour d’expérience sur le marché du travail pour les backpackers en Nouvelle-Zélande.
Travailler pendant un Nouvelle-Zélande
Dès notre arrivée à Auckland, nous avons effectué les démarches administratives nécessaires pour pouvoir travailler pendant notre voyage. L’ouverture du compte en banque, l’acquisition d’une carte SIM locale et l’obtention d’un numéro d’identification financier étaient une formalité, à l’époque en tout cas. Après l’achat de notre petit van aménagé et un mini road trip dans le centre de l’île du Nord, nous devions nous mettre en quête d’un emploi pour éviter de manger des noodles instantannées industrielles pleines d’additifs chimiques comme les autres backpackers. Le fonctionnement pour trouver un travail en NZ est le même qu’en Australie. Nous avons dédié un article aux démarches pour trouver un travail en Australie, et on vous invite à le lire si vous êtes dans cette situation.
En Nouvelle-Zélande, les besoins de main d’œuvre pour tous les emplois saisonniers dans l’agriculture sont très importants. Nous avons reçus un fort taux de réponses positives suites à nos candidatures. En ce qui concerne le salaire, cela reste très en dessous de la situation en Australie. Le coût de la vie en Nouvelle-Zélande étant assez élevé, le salaire minimum permet difficilement de mettre de l’argent de côté, raison pour laquelle beaucoup de voyageurs se nourrissent à base de nouilles instantanées…
En 2019, nous obtenions une rémunération moyenne à hauteur de 18 NZ$ brut/heure (comme le SMIC en France) alors que le même job en Australie rapportait l’équivalent de 25 NZ$/heure.
Ramasser des fruits en Nouvelle-Zélande
Notre premier job en Nouvelle-Zélande a consisté à ramasser des kakis. Nous avons eu l’opportunité de travailler avec un salaire horaire, et non au rendement. D’après nos échos sur place, c’était plus rentable. Nous avions en plus l’opportunité de loger gratuitement sur la ferme dans notre van, avec accès à un frigo, des plaques de cuisson, une bouilloire et un toasteur. Assez rudimentaire puisque pas de douche, mais tout de même des WC. Après 1 mois intensif, nous avions eu notre dose. Notre compte en banque n’avait pas beaucoup évolué, mais nous ne pouvions plus voir les kakis en peinture. Cette expérience a dû nous traumatiser puisque nous n’aimons toujours pas ce fruit.
Travailler dans les vignes en Nouvelle-Zélande
À l’issue de la saison des kakis, nous nous sommes lancés à la recherche d’un nouveau travail. C’était le début de l’hiver et il y avait encore plusieurs opportunités. Nous avons choisi la taille des vignes dans un petit domaine du sud de l’île du Nord. Nous pouvions être logés sur place moyennant le retrait de 1h/jour travaillés sur notre fiche de paye. C’était un deal assez honnête puisque nous avions une chambre chauffée et une cuisine partagée avec les autres voyageurs employés au domaine.
Le vignoble était situé à proximité de Masterton, dans la Wairapapa Valley, une région viticole populaire très fortement exploitée. Les forêts natives ont laissé place à des milliers d’hectares de vignes généreusement arrosées de produits chimiques. En faisant abstraction à cette peinture fataliste, la taille des vignes s’annonçait plutôt bien. Après un bon mois de travail acharné, nos mains commençaient à souffrir des mouvements répétitifs liés à l’usage intense des sécateurs manuels bon marché. C’était si traumatisant qu’il nous arrivait de nous réveiller de douleur au milieu de la nuit.
Avec l’arrivée du froid et du mauvais temps, notre moral a commencé à baisser. Peut-être que nous commencions aussi à fatiguer de cette vie frugale. Travailler de manière intensive, dans des conditions difficiles plusieurs mois d’affilés pour économiser et recommencer une fois que le compte en banque est vide est un mode de vie difficile. Il offre des possibilités extraordinaires, confère une expérience de vie unique, mais il use physiquement et mentalement. Nous étions en plein dans la création de nos entreprises professionnelle, Ania dans l’architecture et moi dans la rédaction web. Nous avons donc décidé de quitter les vignes pour nous consacrer à 100% à nos activités naissantes.
Après plus de 2 ans à arpenter les chantiers, les champs et autres exploitations agricoles aux conditions de travail éprouvantes, nous tournions la page.
Conseils pour travailler pendant un voyage en Nouvelle-Zélande
Plusieurs petits détails sont à connaître si vous souhaitez travailler pendant un voyage en Nouvelle-Zélande.
- Éviter les contracteurs
Ces individus peu scrupuleux qui opèrent aussi en Australie vous promettent un emploi stable et un salaire décent mais vont en réalité s’engraisser à la sueur de votre front. Les témoignages sont unanimes, les contracteurs, c’est une belle arnaque ! Le meilleur moyen de se retrouver dans un logement insalubre, entassés à 10 pour une seule salle de bain. C’est également source de problèmes de rémunération et personne ne pourra rien pour vous. Ne vous faites pas avoir et privilégiez l’emploi en direct avec la ferme.
- Passer par les plateformes d’annonces
De nombreuses plateformes listent les offres d’emploi. Nous avons beaucoup utilisé Backpackerboard. C’était toujours pour des offres sérieuses. Pensez également aux groupes Facebook de voyageurs.
Assurance voyage en Nouvelle-Zélande
C’est un sujet qui fâche certains voyageurs, notamment les backpackers qui n’ont pas un gros budget à allouer à leur voyage en Nouvelle-Zélande. L’assurance demeure pourtant très importante étant donné le tarif des soins et frais médicaux en Nouvelle-Zélande. Lors d’un tel voyage les imprévus ne sont pas à exclure et sans assurance, les conséquences peuvent être dramatiques. Que ce soit en randonnée, sur la route ou pendant une activité, un accident peut malheureusement survenir sans prévenir. On ne le souhaite à personne, mais c’est arrivé à plusieurs reprises que des voyageur sans aucune assurance se retrouvent à l’hôpital. Souvent, il s’agit de jeunes partis avec peu de moyens financier vivre l’aventure au bout du monde. Leur vie rêvée tourne au cauchemar lorsqu’ils reçoivent la facture des frais médicaux.
On vous encourage vivement de souscrire à une assurance voyage pour votre séjour en Nouvelle-Zélande. Que vous soyez en PVT ou simplement en visa touriste, Heymondo propose des contrats adaptés à différentes durées de voyage avec des niveaux de couvertures pouvant être personnalisés. Il est ainsi possible d’être protégé à hauteur de vos besoins et de votre budget.
Faire du Woofing en Nouvelle-Zélande
Une fois que nous avions quitté notre emploi pour nous consacrer davantage à nos activités professionnelles, nous nous sommes retrouvés au milieu de l’hiver dans notre tout petit van aménagé sans chauffage. Cette vanlife en Nouvelle-Zélande est loin de celle qu’on peut voir sur Instagram. Nous étions effectivement très loin de la photo cliché des jambes dénudées portière ouverte avec vue sur montagnes par un beau soleil estival. L’ambiance dans notre van était plutôt à la bouillotte et au dégivrage des vitres à l’intérieur le matin au réveil. Quand on vit en van sans chauffage, les nuits aux températures négatives rendent le quotidien vraiment pesant.
Nous avons donc décidé d’essayer le Woofing. Cette pratique consiste à travailler quelques heures par jour en échange du gîte et du couvert. Souvent, cela se déroule dans des fermes ou chez des particuliers qui visent l’autonomie alimentaire en promouvant les valeurs de la permaculture et du respect de l’environnement. C’est un très bon moyen de s’investir auprès de la communauté locale en voyageant tout en limitant ses dépenses. L’atmosphère est généralement détendue, et ça permet d’avoir un peu de temps pour explorer les environs, ou comme nous, de travailler en parallèle.
C’est chez une pépiniériste à la retraite que nous avons attirés. La dame voulait mettre sa maison en vente, mais elle avait besoin d’une sacrée remise en état. Nous avons pris en charge le rafraîchissement du jardin, comprenez le combat contre plusieurs centaines de mètres carrés de ronces, le nettoyage des façades extérieures et de la toiture. Des missions assez tranquilles en échange desquelles nous avions droit à un lit confortable et des repas copieux. Cependant, la dame n’avait que peu d’argent, il faisait donc à l’intérieur de la maison guerre plus chaud que dans notre van !
En choisissant le Woofing, nous avions plus de temps pour nous consacrer à nos projets de micro-entreprises. C’est d’ailleurs pendant la 10ène de jours passés chez l’habitant que nous avons contracté nos premiers clients réguliers et à sérieusement envisager de vivre de ces activités. Nous devenions alors des nomades digitaux, termes à l’époque pas encore trop en vogue sur les réseaux sociaux.
Nous avons rapidement atteint le point où notre charge de travail était trop importante pour continuer le Woofing. Difficile de dire non à ses premiers clients quand on développe son business. Notre voyage en Nouvelle-Zélande prenait alors une tout autre tournure
eTRE DIGITAL NOMADE en nouvelle-Zélande
De retour dans le van, nous apprenions par cœur les horaires des bibliothèques publiques. Les cafés avec Free Wifi devenaient nos QG et nous changions de ville assez régulièrement pour pallier les restrictions du camping gratuit. Nos chiffres d’affaires respectifs grandissant, après un mois dans le froid nous avons loué une chambre dans un Air Bnb pour ne plus subir la vanlife en hiver en Nouvelle-Zélande.
Après un premier séjour sur l’île du Nord, nous sommes passés sur l’île du Sud où nous avons également loué deux logements pour faire passer l’hiver. Après un séjour près de Nelson où nous avons effectué la très belle randonnée d’Abel Tasman Coastal Track, nous avons mis le cap plus à l’ouest, à Wesport. Le point de départ idéal pour un road trip de printemps sur la cote ouest de l’île du sud. Heureusement que nous avons loué cet hébergement parce que pendant près d’un mois, nous n’avons pas vu le soleil. La pluviométrie battait des record et il était vraiment difficile de se motiver à sortir.
L’arrivée des beaux jours à marqué notre retour dans le van.
Bilan de 6 mois en nouvelle-Zélande
Malgré nos déceptions, nous tenons à souligner que la Nouvelle-Zélande reste un très beau pays. Nous avons été séduits par les paysages grandioses et avons été époustouflés durant tout notre road trip. Les kiwis sont plutôt accueillant et nous avons presque toujours eu de bons rapports avec ceux que nous avons rencontrés.
L’hiver a pesé lourd sur notre moral. Les boulots mal payés et la météo difficile ont donné lieu à une sorte d’accumulation. En plus, nous devions faire face à la réalité sur la situation en NZ : ce n’est pas un pays écologiste pour deux sous.
Road trip en Nouvelle-Zélande en été
Les beaux jours sont propices à voyager en Nouvelle-Zélande en van ! Une météo plus clémente, qui reste celle d’une île du pacifique sud, confronté au climat qui va avec, remonte le moral des troupes. Nous avons pas mal bougé entre septembre et janvier. Nous avons effectué un tour de l’île du Sud, avec quelques points d’intérêt célèbres comme :
- Nelson Lakes National Park
- Les glaciers de la cote ouest
- Wanaka
- Queenstown
- La vallée de la Greenstone et de la Caples Rivers
- Te Anau et Milford Sound
- Les Catlins
- Dunedin et la Otago Peninsula
- Le Mont Cook
- Les lacs de Pukaki et Tekapo
- Christchurch
- Akaroa et la Peninsule de Banks
- Kaikoura
Un joli périple qui nous a pris plusieurs mois et durant lequel nous avons fait pas mal de randonnées en dehors des circuits habituels.
les sandflies en nouvelle-zélande ?
C’est un paramètre que redoutent de nombreux voyageurs à l’approche de leur séjour en Nouvelle-Zélande. Les sanflies sont des petites mouches très agressives dont la morsure gratte pendant longtemps. Le meilleur moyen de s’en prémunir est de toujours sortir en étant couvert de la tête aux pieds. Portez des manches longues, pantalons, des gants et un tour de cou pour ne laisser dépasser qu’un minimum de peau. Pour illustrer ce que peuvent représenter les sandflies en Nouvelle-Zélande, une photo de la moustiquaire de notre tente lors d’une randonnée de 3 jours en autonomie sur la cte ouest.
Le bourdonnement était si fort que j’avais l’impression qu’il pleuvait alors que pour une fois dans cette région, il faisait grand beau !
Des répulsifs et lotions existent pour se prémunir et soulager des piqures, mais honnêtement, la meilleure protection reste de s’habiller. Si leur présence est parfois agaçante et leurs morsures sont désagréables, nous avions largement connaissance de ce paramètre et cela n’a pas du tout influencé notre déception par rapport au pays.
Voyage en Nouvelle-Zélande : le bilan
C’est vraiment la situation écologique qui nous a choqué et déçu. Si elle y est aussi mauvaise, nous avons été davantage conquis par l’Australie. Au moins, l’Australie ne se cache pas d’exploiter le charbon, les minerais, la foret et d’avoir un bilan carbone catastrophique. Il n’y a pas de propagande écologiste en faveur du pays, au contraire. La grande barrière de corail est en train de mourir, et ils continuent de vendre des centaines de tickets pour voler ou naviguer au-dessus sans dire qu’ils en prennent soin.
Nous sommes tombés de haut en Nouvelle-Zélande parce que nous avions une image idéalisée de ce pays. C’est certainement de la naïveté, mais nous avions espoir d’y trouver un pays où nos valeur de respect de la nature sont partagées et se retrouvent dans la gestion. C’était en réalité tout l’inverse, malgré un greenwashing très prononcé dès l’arrivée à l’aéroport d’Auckland. « Bienvenue au pays de la nature » qu’ils disaient.
Après près de 10 mois à vadrouiller d’une ile à l’autre, nous en avions assez. Nos envies de voyage ont évolué. Nous souhaitions expérimenté autre chose. Pour cela, nous avions besoin de prendre un dernier avion. Celui qui nous emmenait au Vietnam, où nous allions démarrer un périple qui était notre nouvel objectif : rentrer en France sans avion. C’était sans compter sur le Coronavirus, mais ça, nous ne le savions pas encore.
Vous avez voyagé en Nouvelle-Zélande ? Qu’avez-vous pensé de tout cela ? Faites nous part de votre ressenti dans les commentaires, c’est toujours un plaisir pour nous d’échanger à propos de nos voyages.
Ben & Ania sont deux aventuriers amoureux de la nature et passionnés par ce vaste monde qui nous entoure. Quand ils ne sont pas sur les sentiers de randonnées, par monts et par vaux, ils créent du contenu pour les entreprises qui font appel à leurs talents. En travaillant à distance, ils peuvent se permettre de voyager en continu. Pour ça, ils ont choisi Jolly-Jumper, un camping-car Hymer B534 de 1990. Découvrez leurs univers faits de sommets enneigés, de treks loin de la 4G et de feux de camps bien arrosés. Pour ne rien louper, suivez leurs aventures sur ce blog ou via leurs réseaux sociaux !
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Sympa l’article 🙂
Je rendre aussi d’un PVT en NZ et niveau écologie j’en garde le même souvenir !
Le recyclage c’est une ca-tas-trop-phe. Est ce que tu sais qu’il faut laver soi-même les pots en verres/conserves etc sinon ce n’est pas recyclé?
Aucunes poubelles spéciales pour les piles et les ampoules, j’ai demandé à Noel Leeming ils ne savaient pas ou en trouver (Je vivais à Dunedin quand même). J’ai juste réussi à donner mon vieux tel dans la boutique d’un opérateur mais c’est tout. J’étais dégoutée en partant, moi qui en France avait 6 poubelles différentes (Ordures ménagères – Recyclables – verres – Compost – piles et ampoules – bouchons plastiques). Par contre j’ai trouvé plutôt facile de trouver du vrac (Bin Inn présent dans beaucoup de villes) et des cosmétiques solides/ naturels (si on sait un peu lire les étiquettes). Mon Health 2000 & le mag bio de Dunedin étaient tous 2 bien fournis 🙂
Quand aux élevages il y a des asso animalistes qui montrent que les vaches/moutons ne sont pas s’y bien traités que ça. Peut-être que les élevages en bord de route sont cleans parce qu’il y a du passage mais le reste ? Et même si les animaux sont bien traités, il y a quand même une énorme pollution, énormément de rivière en NZ sont pollués à cause de l’élevage. (comme en Bretagne hein). (je réponds à un des commentaires).
Par contre je crois que je ne serais jamais d’accord sur les fait de dire que la NZ c’est cher xD
Piscine à Rotorua : 3 dollars en heure creuse 3 DOLLARS j’ai jamais vu une piscine en France à 1,5 euros xD / à Dunedin : 6,50, un peu moins avec la carte de 10 entrées (et pour la qualité des piscines c’est top)
Cinéma : 8 dollars à Rotorua, 9 dollars le mardi au cinéma indé de Dunedin (sinon 12 au « gros ciné »). Pour avoir un prix similaire en France il faut être étudiant/chômeur et n’aller que dans des petits cinémas indépendants. (Prix chômeur à La Fourmi à Lyon = 4 euros sinon le pathé/UGC c’est 12 balles : ») )
Cours de danse : entre 10 et 20 dollars l’heure. (les 20 dollars c’est la pole dance et c’est cher partout, les 10 dollars c’est du swing, 41 dollars pour 5 heures de salsa).
Les spectacles dans « la belle salle » à Dunedin n’excèdaient jamais les 50 dollars même pour voir la compagnie nationale de danse. Idem, en France prix similaire SI on est chômeur/étudiant ou qu’on a un abonnement.
Sinon, je bossais 38 heures (un peu plus souvent, rarement au delà de 43) au SMIC dans un café donc une moyenne de 600 dollars la semaine + dej inclus dans mon travail ( café/smoothies gratos). Un loyer à 115 dollars tout compris (y compris : épices, papier toilettes, liquide vaisselle, poudre machine à laver etc). = presque 400 dollars en épargne toutes les semaines. Les gens en France c’est plus de la moitié du salaire qui part dans le loyer, beaucoup plus si tu vis à Paris (je vis à Lyon, donc c’est la moitié). Même à Auckland, les loyers pour les colocs sont à 250/300, c’est tout juste la moitié du smic donc si tu es raisonnable tu t’en sors je pense (je prends quand même en compte que la bouffe est plus cher à Auckland qu’a Dunedin).
Et pour en revenir à Dunedin, dans ma routine il y avait : piscine toutes les 2 semaines, swing toutes les semaines + souvent une autre danse + un spectacle tous les 2/3 semaines (entre 10 et 15 dollars pour de petits spectacles, parfois c’était des shows amateurs donc juste une donation). Je me suis jamais privée à Dunedin. J’ai économisé de dingue + profiter de la meilleure ville culturelle de NZ.
Bref, l’alcool est cher oui [et les yaourts à la coco (T_T)] mais bon, quand on sors pas tous les soirs ça paaaasssse ! Du coup je crois je comprends pas xD
Par contre, je vais aller vivre à Taipei (Taiwan, en PVT aussi) et là je pense je vais douiller sévère, on m’a dit qu’un smic couvrirait à peine mon loyer. ça va être fun x)
Salut Nanou ! Désolé pour le retard dans la réponse, on a eu nos parents en visite pour les fêtes et on profitait de notre road trip en famille 🙂
Je te rejoins sur pas mal des points que tu abordes. J’ai vu les camions poubelle de la ville mettre toutes les différentes poubelles (recyclage compris) dans la même benne …
Les élevages c’est une catastrophe. Et plus le voyage avance, plus on s’en rend compte et ça nous dégoûte.
Le coût de la vie nous paraît cher après 2 années en Australie où les salaires étaient super élevés. Quand on bossait, on était encore tous les deux fumeurs et ça nous plombait pas mal le budget ! Bon, on a arrêté depuis 3 mois mais à $100 le paquet de tabac à rouler, ça devenait sacrément difficile de mettre un peu de côté. Surtout qu’on faisait des boulots pénibles et à 40h par semaine mini, mettre juste une poignée de $ de côté ça n’est pas super motivant. Ton loyer coûtait moins cher que ce qu’on payait pour dormir sur la ferme dans un shed…
On serait carrément intéressé par ton retour sur Taïwan ! Si tu suis le blog, tu verras que notre prochaine étape c’est un tour d’Asie et un retour en France sans avion. Et si cela vaut le coup, on serait prêts à ajouter Taïwan sur la liste haha 🙂
En espérant que tu aies passée de belles fêtes et te remerciant pour cette chouette intervention !
Ben
Bonjour Ben ! Pas de souci pour le retard c’est gentil de répondre.
Ah oui, c’est ce qu’on m’avait dit pour Dunedin, qu’ils mélangeaient tout. Une des pires villes en NZ pour ça. C’est déprimant.
Je sais pas si j’ai eu de la chance ou pas du coup ? Mes potes qui vivaient à l’hostel à Dunedin payaient entre 150 dollars la semaine en dortoir de 4 ou 90/semaine pour poser le van dans le parking. C’est peut être juste Dunedin ? (Après ma coloc était une épave honnêtement :p)
Oui, je ne fume pas, je ne bois pas donc ça passe ^^
Pour l’Asie, pour des comptes insta spécial Taiwan, vous pouvez suivre NiHao taiwan et Taiwan voyage 🙂
Perso, je ne peux que recommander. C’est un pays encore méconnu pour beaucoup d’occidentaux donc pas aussi touristique que l’Asie du Sud-Est par exemple. La Malaisie est plutôt préservée aussi j’ai l’impression.
Bon voyage 🙂
Hello,
Je viens de lire votre article.
Je suis actuellement en voyage en NZ.
Pour 3 mois cette fois.
J’étais déjà venue dans l’île du Nord en 2014 et j’ai clairement eu un coup de coeur pour ce pays.
Cela fait un mois que je suis là et je voyage seule.
J’ai une voiture et je dors soit chez des gens comme couchsurfing par exemple ou en backpackers.
J’ai bien lu tous les côtes négatifs que vous énumérez. Et j’en ai constaté la plupart mais je tiens à y mettre quelques bémols.
Concernant les pins, c’est vrai que c’est navrant de voir la disparition des arbres natifs. Et de tout l’écosystème et l’équilibre qui y sont liés.
C’est d’ailleurs bien moche ces montagnes dévastées. Mais je tenais à dire que c’est un gros marché ici avec également beaucoup d’exportations et c’est replanté après. Certes toujours des pins mais c’est mieux que de laisser comme ça ou de mettre une autre M…
Pour l’industrie du lait, je ne suis pas d’accord avec vous quand vous parlez de la concentration des vaches à l’hectare. Au contraire, je les trouve très à l’aide dans ces grandes étendues. Tout comme les moutons d’ailleurs.
Elles sont simplement rassemblées et sans espace avant de passer à la traite. Puis elles repartent tranquillement dans leurs grands espaces.
C’est d’ailleurs pareil pour les moutons avant la tonte.
C’est vrai que j’ai vu les particuliers et les agriculteurs user et abuser du Roundup sans aucune protection d’ailleurs… Mais j’ai ou dans les journaux que le sujet Roundup était d’actualité ici.
Nous ne sommes pas beaucoup plus en avance en France.
Je suis là hors haute saison et j’avoue que les cars de touristes, notamment les Chinois ou asiatiques, me désespèrent.
J’adore les beaux endroits mais sans personne. Le luxe quoi. Et quand parfois je me trouve sur un site touristique, cela enlève tout le charme de l’endroit. Surtout qu’ils adorent se mettre en scène sur des photos, dans toutes les positions. Bref souvent rien de bien naturel là-dedans et souvent au pas de course.
Pour ma. Part, j’adore bien évidemment les paysages.
Mais ce qui est le plus agréable pour moi, c’est la mentalité des kiwis. J’adore également ce mélange de culture.
Ici pas de sentiment d’insécurité. Je suis allée courir hier, seule, au bord du lac Wanaka. Personne ne klaxonne, ne siffle, ne t’accoste ou ne te déshabille du regard. C’est vraiment très agréable de pouvoir vivre librement sans crainte.
Je sais bien que ce pays n’est pas parfait mais franchement la France non plus… J’avoue que je préfère la mentalité kiwi et cette façon de vivre.
(Heure de fin decole, de travail ou de fermeture des boutiques, possibilité de faire des activités…)
Et même si il y a des aberrations environnementales ici, sachez que le combat est en cours. J’ai eu la chance de rencontrer un Monsieur qui vit à Arthur’s pass et qui est reçu fréquemment à Wellington pour la préservation de la faune et la flore locales.
Voilà, je repars en vadrouille.
Au plaisir de vous lire.
Take care.
Salut !
Tout d’abord je tiens à te remercier pour ton retour d’expérience détaillé et Le partage de ton point de vue qui est très intéressant 🙂
Il n’était pas question ici de comparer la Nouvelle-Zélande avec la France. En fait, l’objet principal de l’article, en partageant les points qui m’ont déçu en NZ jusqu’à présent, c’est de faire prendre conscience aux gens que tout n’est pas forcément comme on l’imagine. Le pays fait toute une auto promotion touristique basée sur le respect de l’environnement et de la nature. Et je suis désolé mais quand on s’y intéresse de près, ce n’est pas du tout le cas. C’est ce qui m’a déçu.
Je ne remets absolument pas en question la gentillesse et l’accueil des kiwis. Je trouve d’ailleurs qu’ils sont beaucoup plus ouverts, détendus et respectueux que nous autres français. Sauf peut être au volant hahaha.
Je sais très bien que le pays parfait n’existe pas, que l’impact 0 sur l’environnement est impossible. Mais pour avoir travaillé dans le milieu en France et m’être penché sur la situation en NZ, je peux te garantir que la situation est loin d’être rose au pays du long nuage blanc.
Voilà, on est quant à nous sur le point de descendre la côte Ouest et on a hâte de voir ce que l’île du Sud a à offrir !
Peut être qu’on se croisera sur la route, ici ou ailleurs.
Excellent séjour,
Ben
Bonjour,
Je vous remercie pour cet article où l’on apprend pas mal de choses. Nous partons avec mon copain pour 1 mois seulement en novembre et c’est toujours rien de lire toutes les différentes critiques sur un pays avant d’y aller. Sur 1 mois, je ne sais pas si on aura l’occasion de se rendre compte de tout cela, mais dans tous les cas on va profiter !!
Par hasard, est-il possible de connaitre le lieu des sources chaudes mises en photo sur l’article ? Je préfère toujours trouver des sources naturelles, où le touriste qui ne veut pas marcher n’ira pas…
Bonne continuation 🙂
Manon
Salut Manon,
Si vous ne venez que pour un mois, vous allez être concentrés sur votre road trip. Ce qui est plutôt une bonne chose puisque ça permet d’avoir un aperçu majoritairement positif.
Comme je le dis dans l’article, les paysages sont absolument splendides en NZ donc vous allez en prendre plein les yeux 🙂
Envoie moi un petit mail pour que je te donne le lieu exact des sources. C’est un lieu pas trop connu qu’on a découvert un peu par hasard, j’ai pas trop envie de le dévoiler publiquement mais ça ne me dérange pas de le partager à quelques personnes !
Je vous souhaite un excellent trip en NZ, peut être qu’on se croisera sur l’île du Sud 😉
Salut,
Chouette retour d’expérience.
J’ai, pour ma part, eu les mêmes déceptions que vous. Et en effet sur le coup je ne comprenais pas trop car on m’avait, à moi aussi, présenté la NZ comme un exemple en écologie. Ah les fausses informations ont encore de beaux jours devant elles … 🙂
Ce qui m’avait beaucoup déçue était également le rapport aux touristes. Je ne vais pas revenir sur le prix de la navette pour rejoindre le début du sentier du Tongariro depuis le parking de fin … Scandaleux et totalement injustifié.
J’avoue que mes souvenirs se sont un peu dissipés depuis, mais d’autres exemples dans le genre m’avait marqué sur le moment.
Bref oui comme partout il y a du bon et du mauvais, et moi je trouve ça bien de savoir identifier les deux pour ne pas se convaincre d’un idéal irréel et le partager à ceux qui ne savent pas, véhiculant ainsi de fausses idées.
À bientôt !
Hello !
Merci pour ce commentaire complet. Les navettes sont effectivement hors de prix et le business fait autour de cet endroit nous dégoûte un peu. On a choisi de faire l’impasse dessus du coup.
C’est clair que tout n’est pas noir ou blanc. Je m’étais faussement imaginé que la NZ était le pays parfait, c’était basé sur des retours d’expériences d’amis, de blogs, de reportages… Mais au final, et avec du recul, on comprend qu’il n’y a pas de pays parfait 🙂
C’était très sympa d’avoir ton commentaire, ça nous a permis de découvrir un très chouette blog qu’on ne manquera pas de consulter pour les visites de nos prochains pays ! 🙂
A plus !
Ben
Hellow 🙂
Je pense que vous vous étiez mal informé sur le pays car il est bien connus que la Nouvelle-Zélande est connus pouur ses moutons et vaches ( exploitation deviande et de lait ).
Il est connus que la Nouvelle-Zélande est connus comme iles volcanique = terre volcanique c’est à dire que certaines montagne sont rocailleuse , ,sans abres, sèche.Dans le musée, à Wellington, j’ai trouvé qu’ils ont bien expliqué tout le phénomène des arbres de pins et pleins d’autre chose par rapport à leur politique qui reste avant gardiste sur beaucoup de point vus par rapport à notre cher Europe.
Bref, je pense que tout pays a ses qualités et ses défauts.
Dommage que vous avez retenus plus le négatifs que le positif. Peut-être que le mauvais temps a joué.
Ensuite, je pense qu’effectivement le pays est victime de son succès.
Et pour pouvoir en profiter réellement il est mieux d’y rester un an 🙂
Que soit en Australie ou Nz on trouve des Instagrammeurs et des blogueurs qui ne sont que là pour la photo ou l’article.
Après tout ça, j’espère que vous allez pouvoir apprécier un peu plus grâce au températures qui augmente 🙂
Chloé
( belge étant en PVT depuis décembre 2018 en Nz)
( qui a été déçue de l’Australie)
Salut Chloé !
Merci pour ce très chouette retour. Les moutons et les vaches oui, mais je ne m’étais pas renseigné sur la politique agricole du pays, qui me semble loin d’être avant gardiste.
Pour ce qui est des pins, je n’ai pas visité le musée de Wellington, on a tendance à fuir un peu les villes. Mais ça m’a pas mal choqué.
J’ai insisté sur le négatif parce que la NZ c’est un pays que j’attendais depuis longtemps qui m’a toujours attiré. Je me suis probablement fait un petit mythe à ce sujet et j’avais des attentes un peu trop élevées.
Comme tu le dis, le meilleur est à venir niveau météo, et on va clairement tout faire pour en profiter au maximum. On compte bien rester jusqu’à la fin de notre visa.
On n’a par contre pas trop été déçus par l’Australie. On a lié des relations vraiment très fortes avec des australiens dans des petits coins de campagne et ça a fortement influencé notre ressenti. Et les attentes étaient peut être moins élevées étant donné la popularité du pays ces dernières années on savait à quoi s’attendre. Niveau écologie c’est clair que l’Australie n’est pas mieux. Les mines, centrales à charbon tout ça … 😔
Vu que tu as fait un peu le même parcours que nous, tu pars où ensuite ? 🙂
Ben & Ania